DRIVING DEAD GIRL – 50,000 Dead Girls Can’t Be Wrong

Premier album pour le groupe belge Driving Dead Girl au sein duquel on trouve Ronald Dondez (guitare), Dimitri Rondeau (chant, guitare), André Diaz (basse) et Jean-François Hermand (batterie, backing vocals).

Ils nous proposent un album de sept titres seulement. Un peu court peut-être, mais il faut bien commencer et mieux vaut montrer le meilleur que de bourrer la rondelle jusqu’au dernier bit avec des restes. Le rock de nos amis est énergique et empreint de punk.

Malgré cela, c’est un peu à Roxy Music que l’on pense en écoutant « Lovely Death ». Sans doute avec un brin d’Iggy Pop aussi. « Love and roll » déboule à cent à l’heure mené par les riffs de la guitare. Pop et ses Stooges ne sont toujours pas très loin. Ils seraient même très près!

L’énigmatique et hypnotique « Kiss Kiss Kiss » est lui aussi bourré d’influences Iggy Pop qui semble le modèle incontournable des quatre musiciens. Le très rock’n’roll « Elvis Is Dead » se montre sombre avec une guitare au son aérien et une rythmique d’enfer.

« Monster » est lui plus lent. Son rythme carré et martelé et son chant relevé lui donnent de belles couleurs, surtout cette guitare prenante auquel vous ne pourrez résister. La batterie fait résonner ses cymbales tel un téléphone pour « On the Phone with God ». Les guitares s’aventurent en solos sur ce titre très punk rock’n’roll. Enfin, les riffs énergiques emmènent « Driving Dead Girl » sur un terrain psyché hypnotique et une voix au modèle Iggy.

Les sept courts morceaux de ce premier album de Driving Dead Girl séduisent par leur énergie sans réserve. Sans doute peut-on regretter la trop courte durée de cet opus, mais la qualité d’ensemble fait bien vite oublier cela. A recommander aux amateurs d’Iggy Pop et de ses Stooges.

Pays: BE
Bang! 5412690050503
Sortie: 2006/03