GIUNTINI PROJECT – III
Le guitariste italien Aldo Giuntini sort ici son troisième album solo. Sa carrière a commencé au début des années 80 au sein de Cryin’ After. Entre 1984 et 1987, il officia au sein de Sky Drivers. Son premier projet solo est sorti en 1994. Le numéro « II » date lui de 1999. Il avait alors fait appel au chanteur Tony Martin (ex-Black Sabbath) pour les parties vocales. Quand il entama ce troisième album, il contacta à nouveau Tony Martin (maintenant Empire) qui accepta. Ils sont accompagnés par le bassiste Fulvio Gaslini, le batteur Ezio Secomandi et le claviériste Dario Patti. En invité, il y a le batteur Fabiano Rizzi sur le titre « Memories In The Sand ».
Giuntini joue un hard rock énergique un peu comme Deep Purple. Mais parfois, il devient assez heavy. C’est dire si Tony Martin est dans son élément. Sa voix est vraiment parfaite sur tout l’album. Ces deux-là étaient fait pour s’entendre, pas de doute!
Parmi les perles de cette rondelle, on trouve « Que Es La Vida » qui malgré son titre est bien chanté en anglais. Le morceau dévoile un côté hard rock progressif plus qu’intéressant. Aldo Giuntini est à son affaire durant le superbe solo. Aucun doute, ce titre est le meilleur de l’album nous rappelant Deep Purple ou Uriah Heep.
Giuntini est aussi le champion des riffs. Il n’a pas son pareil pour nous le faire savoir. « Early Warning » le démontre bien. Il n’a de ce côté rien à envier à un Ritchie Blackmore. Le démentiel instrumental « Tutmosis IV – Tarantula » permet au guitariste de dévoiler ses capacités et d’approcher un certain Yngwie Malmsteen. Parfois il prend aussi quelques couleurs symphoniques. C’est le cas avec « Anno Mundi (The Vision) » sur lequel les claviers prennent un peu plus d’ampleur.
« Mourning Star » est un hit en puissance mené par des riffs d’enfer et une voix parfaite le tout soutenu par une rythmique irrésistible. Belle réussite aussi que ce « The Closest Thing To Heaven » aux couleurs sombres. Les backing vocals y plante un décor mélancolique et sinistre.
Cet album est recommandé aux amateurs de hard rock tels Deep Purple du temps de sa splendeur ou du duo Coverdale/Page ou encore de Empire au sein duquel il y a justement un certain Tony Martin. Si c’est votre cas, il serait dommage de passer à côté d’un album pareil.
Pays: IT
Frontiers Records FR CD 274
Sortie: 2006/04/28