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FAHRENHEIT – Uncharted Dreams

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Le groupe Fahrenheit nous vient du Mexique. Formé en 2000, c’est en 2002 que le groupe sort sa première démo intitulée « Epic Enter ». Ce fut une carte de visite qui leur permit de s’introduire auprès des magazines, radios, télévisions et festivals. Finalement, en 2005 ils sortent ce premier album « Uncharted Dreams ». Le groupe se compose de Luis Armendáriz (chant), Alejandro Isaac (guitare), Javier Saldivar (basse) et Carlos Flores (claviers). En invité, il y a le batteur Jorge Espinoza et le guitariste Josué Moreno.

La musique de Fahrenheit est un power metal au sein duquel on trouve pas mal de couleurs progressives. En cela, on pourrait les rapprocher des américains de Dream Theater. Pourtant, ils sont assez différents. Le chant colle parfaitement au genre musical même si on pourrait lui reprocher un petit manque d’originalité. La guitare nous mène par les riffs. Basse et batterie mènent un train d’enfer. « Dark Storm » illustre parfaitement tout cela.

« Sands » dévoile l’excellent mélange de progressif au sein de leur métal. Les claviers se font un peu plus entendre même si cela reste léger. Il faut dire que l’énergie déployée par le trio guitare, basse, batterie ne laisse pas beaucoup d’espace. Le chanteur se montre plus expressif pour « The Sea » qui vient nous soulever les tripes. On est bien en plein métal progressif. Aucun doute là-dessus.

« Evermore » revient au power metal. L’énergie est totale avec un batteur déchaîné, une basse grondante et une guitare aux riffs déchirants. « Empty Mirror » démarre plus sombrement pour ensuite alterner énergie et douceur. Les claviers arrivent parfois à se frayer un passage dévoilant ainsi quelques nappes. C’est sur un phrasé de guitare impressionnant que démarre « Distant Sun ». Le progressif s’impose à nouveau sur ce morceau aux arrangements plus complexes et travaillés.

« Alone » se montre heavy avec des tons de guitare sabbathiens. Les claviers arrivent une nouvelle fois à se frayer un passage pour quelques moments mélodiques et progressifs. Les riffs sont omniprésents sur « The War I Wage » donnant au morceau une grande dynamique. Enfin, « Escarlata », seul titre chanté en espagnol, termine l’album avec un chanteur qui se montre plus lyrique.

Pour un premier album, on peut dire que Fahrenheit a parfaitement réussi son entrée musicale. La production est en plus parfaite. Voilà un groupe qu’il faudra avoir à l’oeil dans l’avenir.

Pays: MX
auto-production
Sortie: 2005/10

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