CD/DVDChroniques

WAKEMAN, Oliver – Mother’s Ruin

Notre évaluation
L'évaluation des lecteurs
[Total: 0 Moyenne: 0]

Le fils aîné du grand Rick Wakeman a du répondant. Il n’en est pas à son coup d’essai avec déjà sept albums dont des collaborations avec Clive Nolan, Karl Groom, Tracy Hitchings, Peter Banks, Steve Howe, Tony Levin, Arjen Lucassen et bien sûr son père. Voyez notamment notre chronique de l’album « The Hound of The Baskervilles«  de la paire Clive Nolan & Oliver Wakeman.

« Mother’s Ruin » est le 8e album solo de Oliver. Le claviériste y est accompagné par Moon Kinnaird (chant), David Mark Pearce (guitare), Tim Buchanan (basse) et Dave Wagstaffe (batterie et percussions). Mais, l’auteur/compositeur s’appelle toujours Oliver Wakeman.

Contrairement à ses derniers opus (sans parler des diverses collaborations) qui étaient instrumentaux, Oliver s’est maintenant entouré d’un groupe au sein duquel il y a un chanteur. Voilà qui donne une autre approche à sa musique et par là même un toute autre dynamique. C’est ce qui fait de « Mother’s Ruin » un album consistant. Bien sûr, le claviériste a de qui tenir! Mais, il est bien entouré avec un très bon chanteur, un guitariste excellent tant rythmiquement qu’en solo, un bassiste à la rythmique dévastatrice secondé par un batteur dont les mérites ne sont plus à prouver.

Tout cela se révèle déjà sur l’excellent premier morceau « Don’t Come Running ». « The Agent » prend les tons que l’on peut retrouver sur l’album « The Hound of The Baskervilles », dernière collaboration en date avec Clive Nolan. Ce titre énergique est truffé d’arrangements très raffinés et de changements de rythmes avec une montée en puissance à la Arena. La douceur de la ballade « In the Movies » nous emporte et sa finale grandiose nous fait terminer sur les genoux. Par contre, on est moins séduit par le très pop/rock « Walk Away ».

Sur le morceau titulaire, le chant prendra des tons empreints de tristesse, voire de mélancolie. La guitare se fera assez agressive. Les claviers seront tantôt symphoniques tantôt légers comme une rivière de notes au piano. Le très rock’n’roll « Calling for You » est très classique en son genre, nous rappelant un peu le Manfred Mann’s Earthband. L’autre ballade qu’est « If You’re Leaving » est d’une douceur incroyable. Son refrain nous imprègne de sa mélodie. Le synthé virevoltant de « I Don’t Believe in Angels » nous rappelle les envolées d’un certain Rick Wakeman.

Enfin, l’épique morceau final « Wall of Water » débute lentement avec un chant très expressif donnant tout son sens au thème abordé. Les instruments viennent petit à petit s’imposer. Le guitariste fait des merveilles nous sortant des solos d’une rare intensité. Bien sûr, il ne fallait pas oublier Oliver. C’est lui qui prend la relève avec des claviers rehaussant encore les tons dramatiques.

Ce nouvel album de Oliver Wakeman va sans aucun doute séduire les fans d’Arena, de Landmarq et du grand Rick sans oublier ceux qui ont suivi la paire Nolan/Wakeman.

Pays: GB
ProgRock Records PRR235
Sortie: 2005/11

Laisser un commentaire

Music In Belgium