NUCLEARSAURUS REX– Operation Party Destroy (EP)
Ah, l’Australie. Ses Kangourous, ses Koalas, ses araignées géantes et… ses dinosaures radioactifs !
Nuclearsaurus Rex est un projet Crossover/Thrash Metal jurassico-atomique né de l’esprit espiègle du compositeur multi-instrumentiste australien Jordan ‘Chalky’ Hill. Basé à Brisbane (NDR : la capitale de l’état du Queensland), le (relativement) jeune Chalky (NDR : 32 ans depuis le mois d’août dernier) semble être un travailleur acharné, puisqu’outre l’amusant projet solitaire qui nous occupe aujourd’hui, il est aussi l’homme à tout faire du one-man-thrash-metal-commando Militaria (NDR : un EP et un album à son actif) et qu’il a été le cogneur de différents gangs Thrash Metal et Death Mélodique du cru comme Deraign, Odius ou Fall Of The Divine.
«Operation Party Destroy » est le second EP qu’il enregistre sous le patronyme de Nuclearsaurus Rex. Il fait suite à « Pegasus Ezekial » paru en décembre 2021 (en version digitale uniquement). Avec Nuclearsaurus Rex, Chalky semble avoir voulu remonter la ligne du temps jusqu’à l’ère du Mosh Métallique et revisiter, à sa façon, la période 1985-1989 au cours de laquelle de joyeux drilles tels que S.O.D., M.O.D. et Mucky Pup s’évertuaient à démonter que la rage musicale n’était pas incompatible avec un certain sens de l’humour. S’il est trop jeune pour avoir pu écouter « Speak English Or Die » ou « Can You Take A Joke ? » à l’époque de leur sortie, Chalky semble avoir parfaitement assimilé l’esprit comico-colérique qui régnait à l’époque de leur sortie.
Un peu plus potache (et donc beaucoup moins politisé que celui de ses illustres prédécesseurs américains), l’humour du musicien australien nous ballade dans un 1985 alternatif, au coeur d’un monde peuplé de dinosaures infectés par des radiations nucléaires. L’histoire conceptuelle développée au cours des dix-sept courtes, mais intenses minutes que dure l’EP nous raconte comment la fête donnée par le tyrannosaure Nuclearsaurus Rex à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire est gâchée par quelques invités indélicats, et entre autres par Barry le Brachioplutonium, un brachiosaure dont la morve infectée par l’atome est aussi corrosive que l’acide et dont le long coup sert de barre de pole dance à une stripteaseuse. Incommodé par le parfum de celle-ci, il ne peut réprimer un éternuement intempestif et ses mucosités acides ainsi projetées causent un nombre conséquent de décès dans l’assemblée… Mais nous nous en voudrions de ‘divulgacher’ la fin de l’histoire. Si vous êtes trop impatients pour attendre la sortie de la série que Netflix tirera (probablement) de ce magnifique scénario, vous pouvez vous connecter sur la page Bandcamp de Nuclearsaurus Rex afin d’y acquérir l’EP en version digitale ou en format CD et obtenir toutes les réponses à vos questions.
Indispensable pour tout amateur de Mosh, de Stage Diving, de Pogo, de Dinosaures et d’humour décalé.
- « Brachioplutonium» (04:24)
- « Pteroreactyl» (02:15)
- « Triceratoxic» (03:35)
- « Velociradioactive» (06:56)
Le groupe
- Jordan ‘Chalky’ Hill – Batterie, guitares, basse, chant
Pays: AU
Autoproduction / Promo Black-Roos Entertainment
Sortie: 2024/11/15