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DRENALIZE – Edge Of Tomorrow

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Au final, j’aime beaucoup cet album ! Je sais, ce n’est pas commun de démarrer une chronique par sa conclusion mais, comme cela au moins, vous savez déjà qu’elle est positive. Il faut dire qu’au départ, je n’avais pas du tout prévu d’aller dans ce sens. Avec ce nom de groupe qui ressemble à la faute d’orthographe que l’on pourrait trouver sur une contrefaçon chinoise d’un album de Def Leppard et cet artwork qui, fin des années 80 début des années 90, aurait pu servir d’affiche à l’un des nanars horrifiques de Wes Craven, j’étais prêt à pondre l’un de ces jugements hâtifs dont j’ai le secret. Et puis j’ai écouté l’album… en ravalant doucement mes sarcasmes.

Originaire de la région de Nancy, au Nord Est de la France, Drenalize a publié un premier album intitulé « Destination Everywhere » en 2015. Selon sa bio, le groupe a foulé les planches en compagnie de groupes tels que Sister Sin, Toxic Rose, Inglorious et Blackrain« Edge Of Tomorrow », le nouvel album est officiellement disponible en version CD et Digitale depuis le 23 septembre 2022 sur la page Bandcamp du groupe.

Un peu d’histoire (simplifiée à l’extrême) pour mieux comprendre la musique de Drenalize. Dans la premières moitié des années 80, l’Europe envoie quelques-uns de ses champions en mission humanitaire de l’autre côté de l’Atlantique afin d’expliquer aux accros de la bande FM locale qu’il y a moyen d’être musicalement romantique en conservant un minimum de poils sur les burnes. Les héros de cette étrange expédition (qui ont déjà fait leurs preuves de ce côté-ci de la planète) s’appellent Scorpions, Def Leppard, Accept, Saxon, Judas Priest et (un peu plus tard) Whitesnake. Pour ne pas choquer le benêt des Amériques (plus habitué à roucouler au son sucré de Journey, Survivor, Kansas et leurs disciples, nos européens adoucissent leur propos métallique en y ajoutant une bonne part de miel et de mélodie. Le succès est immédiat (pour Def Leppard, Scorpions et Whitesnake surtout) qui, avec leur Hard Rock/Metal « américanisé », raflent tout ce que le nouveau continent compte de blondes à fortes poitrines et de billets verts. Et c’est clairement dans le revival de cette scène musicale que Drenalize a décidé de placer ses billes.

Autant le dire tout de suite : il est un peu tard pour les blondes à fortes poitrines et les billets verts et Adrenalize ne doit pas s’attendre à grand-chose de ce côté-là. Par contre, il existe encore chez nous (et ailleurs) un tas de nostalgiques de ce cette époque bénie durant laquelle les riffs musclés et les refrains immédiats se conjuguaient avec de jolies mélodies, des vocaux haut-perchés et des textes légers (en apparence). Si, comme moi, vous êtes de ceux-là, les guitares acérées de Drenalize, ses rythmiques entrainantes, ses chœurs fédérateurs et, surtout, la voix superbe de son frontman auront vite fait de vous séduire.

 

L’album :

    1. « 2049 » (1’09)
    2. « Strangers In The Mirrors » (5’59)
    3. « No Miracle » (4’37)
    4. « Eternal Eclipse » (4’25)
    5. « Thirty More Seconds » (5’25)
    6. « Passage En Force » (2’43)
    7. « Into Madness » (5’19)
    8. « Fast ‘n’ Lethal » (3’54)
    9. « Something To Believe In » (5’49)
    10. « Edge Of Tomorrow » (4’44)

Le groupe :

  • Chris Voltage : Chant
  • Julien Angel Bruno : Guitare
  • Alex Gricar : Batterie
  • Max Waynn : Guitare
  • Rick Thunder : Basse

Pays: FR
Autoproduction
Sortie: 2022/09/23

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