DIRTY DOGZ – Wheels On Fire
Si il y bien une chose que nous avons apprise de la pandémie actuelle, c’est qu’il faut absolument y regarder à deux fois avant de goûter aux nourritures exotiques.
« Ah, si seulement on m’avait prévenu, je n’aurais pas mangé tout l’émincé de pangolin sauce chauve souris et sa salade de cruautés… Maintenant, le bar est fermé et je n’ai plus de nouvelles de Mamy » !
Sans vouloir marcher sur les plates-bandes de ces mondes politiques et scientifiques qui, nous l’avons constaté au cours des dernières semaines, sont tout à fait capables d’estimer une menace à sa juste valeur et de prendre les décisions qui s’imposent (NDR : levez le doigt ceux qui pensent que nous sommes sarcastiques), nous aimerions attirer votre attention sur la nouvelle menace qui pèse sur nos tympans : Dirty Dogz.
Élevé au steak de kangourou, à la confiture de koala et, curieusement, à la sole normande, ce quatuor musclé basé dans la région du Havre, ravive un foyer d’infection que l’on croyait éteint depuis les départs douloureux de Pete Wells et Malcolm Young : celui du bon vieux Hard Rock à l’australienne qui fait mal là où ça fait du bien !
Quinze secondes d’exposition au « New Bitch » qui ouvre la plaque suffisent à générer l’envie irrésistible de décrocher la vieille ‘air guitar’ de son râtelier cérébral et pousser jusqu’à onze le volume de du Marshall imaginaire. Résister à l’envie de taper du pied en agitant les vertèbres cervicales n’est plus une option ; vous venez d’être infectés.
Si l’affiliation à AC/DC semble être une évidence (NDR : les quatre membres du groupe on fait leur classes au sein d’un tribute au gang des frères Young appelé Bloody Rosie), elle est loin d’être pesante puisque les Hard Rockers normands ont la bonne idée d’ajouter à leur compositions quelques influences burnées puisées chez d’autres combos des antipodes tels que Rose Tattoo, The Angels ou Airbourne. N’imitant jamais celles de Brian Johnson, de Bon Scott ou d’Angry Anderson, la voix délicieusement écorchée de Simon Femel est l’un des atouts majeurs des Dirty Dogz. Ajoutez y quelques rythmiques carrées, une collection riffs entraînants et de soli envoûtants et une multitude de refrains mémorables et vous comprendrez que la menace est réelle.
Gardez une distance d’au moins un mètre cinquante entre votre oreille et le haut parleur et Headbangez dans votre coude !
- « New Bitch » (3’01)
- « Fuckin’ Misery » (4’56)
- « Follow Us » (3’19)
- « Pussy Wet » (2’53)
- « Not Born To Lose » (4’02)
- « Girls In The Night » (4’18)
- « Go Back » (3’31)
- « Come On Baby » (3’20)
- « Rock’n’roll » (3’16)
- « Wheels On Fire » (4’04)
- « My Bloody Soul » [Bonus] (4’02)
Le groupe :
- Simon Femel : Chant & guitares
- Cyrille Crastes : Guitares et chœurs
- Taz Gabriel : Batterie et chœurs
- Lukas Young : Basse et chœurs
Facebook : www.facebook.com/dirtydogzband/
Pays: FR
Autoproduction
Sortie: 2020/03/15