BIG’N – End Comes Too Soon
Ce groupe d’indie-rock fût formé à Chicago en 1990, il comportait et comporte toujours parmi ses rangs, William Akins (chant), Todd Johnson (guitare), Fred Popolo (basse) et Brian Wnukowski. Si la formation américaine sort deux opus exceptionnels en 1994 et 1996, elle cessera ses activités pendant plusieurs années puis, l’intérêt pour le groupe renaît en 2010. Il s’ensuit la production d’un Best-off de singles et d’un nouvel EP en 2011, de nombreux concerts, et un second EP en 2018. Réédition du deuxième album en 2022, et enfin ce nouvel opus fraîchement sorti l’année dernière, ce qui clôt ce bref historique de cette formation américaine.
Aujourd’hui, l’on retrouve les éléments constitutifs du rock-alternatif de Big’n, c’est-à-dire une batterie cassante, une basse métallique, un travail à la guitare complexe et enfin, un chant érayé et strident. La preuve avec la découverte de la première composition où, la basse est omniprésente, comme ces cris qui nous arrachent la peau !
Attention de mettre à l’abri les enfants et les personnes âgées, la musique et surtout le chant, pourraient en effrayer plus d’un ! Me rappelant d’un point de vue vocal des groupes comme les Virgin Prunes ou d’autres formations atypiques de la scène Batcave, l’univers de la scène parallèle rock’n’roll n’est pas loin non plus, avec côté musique quelque chose de rugueux et brut de coffrage. Compositions et interludes sonores s’alternent, renforçant il me semble, la coloration garage-rock. Sinon l’on perçoit encore ce foutu son de basse (j’adore), cette guitare agressive, cette batterie cassante, et enfin ce chant enragé. Un rock pur jus, qui ne s’ennuie pas de fioritures, mais va à l’essentiel !
Magnifique retour en force de cet excellent groupe rock des années 90, qui nous concocte un foutu bon album pur jus, entre rock’n’roll et rock-alternatif percutant. Un son de basse à se décrocher la mâchoire, un rock brut de coffrage, comme on les aime !
Pays: US
CmptrStdnts
Sortie: 2024/11/15