AZUSA – Heavy Yoke
« Les chiens ne font pas des chats », affirme l’adage populaire. Si l’on part de ce principe, il est plutôt normal que la musique d’un groupe formé par un ex-membre du groupe Mathcore expérimental américain The Dillinger Escape Plan (Liam Wilson), un ex-membre (Christer Espevoll) et un membre actuel (David Husvik) du groupe Death/Thrash Progressif norvégien Extol et la chanteuse grecque (Eleni Zafiriadou) d’un duo Indie Pop basé en Allemagne (Sea+Air) ne soit pas tout à fait la copie conforme du Hard Rock’n’roll ultra-carré d’AC/DC.
Formé courant 2018, Azusa n’a, semble-t-il, pas eu besoin d’énormément de temps pour se forger une identité et mettre en boite ce « Heavy Yoke », aussi réussi que déroutant, et sur lequel nous avons bien du mal à coller une étiquette valide. Le label Indie Recordings essaie bien de nous aider à analyser l’affaire en tentant un hypothétique : « […]Imaginez Kate Bush chantant dans Slayer[…] », mais la comparaison ne nous convainc qu’à moitié. Si nous devions nous hasarder à une analyse similaire, nous choisirions plutôt « […]Imaginez Monika Edvarsen (Atrox, Tactile Gemma, The Third And The Mortal) chantant dans Voivod[…] », mais, là encore, l’explication ne serait probablement pas tout à fait correcte.
L’album (34’11) :
- Interstellar Islands (3’40)
- Heart Of Stone (3’47)
- Heavy Yoke (4’02)
- Fine Lines (1’57)
- Lost In The Ether (3’15)
- Spellbinder (2’40)
- Programmed To Distress (3’04)
- Eternal Echo (3’24)
- Iniquitous Spiritual Praxis (3’38)
- Succumb To Sorrow (1’47)
- Distant Call (2’53)
Le groupe :
- Eleni Zafiriadou : Chant, piano
- Liam Wilson : Basse
- Christer Espevoll : Guitares
- David Husvik : Batterie
Pays: NO/US/GR
Indie Recordings INDIE224cd
Sortie: 2018/11/16
Site Officiel d’Azusa