AUDREY HORNE – Waiting For The Night

Les membres les plus fidèles de notre lectorat se souviendront certainement du nom Audrey Horne. Pas le personnage de la série Twin Peaks, mais bien le groupe de hard rock originaire de Bergen en Norvège.  Vous avez pu lire dans nos colonnes les chroniques des albums «Youngblood» (2013), «Pure Heavy» (2014) et «Blackout» (2018), ainsi que des interviews et comptes rendus de concert (le dernier remontant à 2014 au Muziekodroom). Lors d’une interview que votre serviteur avait eu l’occasion de faire pour notre site, je me souviens avoir demandé à Toschie si ses comparses et lui comptaient enregistrer un jour un album live pour immortaliser une de leurs extraordinaires prestations scéniques. Il m’avait dit qu’il attendait la bonne occasion pour sortir un bel album live, digne de ce nom.

Le label Napalm Records aura sans doute joué le rôle de facilitateur puisque le label a sorti le 28 février dernier le magnifique «Waiting For The Night» enregistré au Bergenfest.

Comme premier extrait, le groupe a choisi le tubissime «Redemption Blues»:

Le deuxième extrait est «Sail Away»:

Dernier extrait proposé sur YouTube, l’hymne «Waiting For The Night»:

La version CD audio de «Waiting For The Night» contient 16 titres survitaminés enregistrés au USF Verftet et au Bergenfest à Bergen en 2018. La version blu-ray n’en contient que 13 mais propose aussi une série de bonus intéressants : les débuts à Bergen (2003-2004), Uken 2006, sortie de « Audrey Horne » Bergen 2010, Paris 2018 et Karmøygeddon 2019.

De bout en bout, une prestation passionnée à l’énergie contagieuse. Un extraordinaire échantillon de hard rock qui ne saurait laisser personne indifférent. L’album revisite la carrière du groupe depuis le tout début avec «Hay Banda» jusqu’à leur dernier album studio en date «Blackout». Un voyage mémorable avec le commandant de bord Toschie, toujours impeccable au chant, assisté d’Ice Dale et Thomas Tofthagen aux guitares.

Rarement un album live a réussi à refléter aussi bien l’ambiance exceptionnelle qui règne lors de chaque concert du combo norvégien, aussi à l’aise devant un public de 15 personnes que devant plusieurs centaines de spectateurs. La scène est vraiment l’habitat naturel de ces artistes qui se donnent à chaque concert comme si cela devait être le dernier de leur carrière et qui finissent souvent à jouer au milieu du public (à l’exception du batteur pour des raisons purement matérielles).

Chaudement recommandé à tous les amateurs de concerts péchus de hard-rock classique avec une touche de modernité. Et à toutes celles et ceux qui ne connaissent pas encore le phénomène Audrey Horne.