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APE SHIFTER – Ape Shifter II

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Voici le deuxième volet du trio américano-allemand Ape Shifter qui nous avait déjà asséné il y a deux ans un premier album ʺApe Shifterʺ en provenance directe d’une usine sidérurgique branchée sur une mine d’uranium. Derrière les instruments, nous avons toujours Kurty Münch (batterie), Florian Walter (basse) et le grand Jeff Aug à la guitare, toujours prêt à faire gicler du riff de brontosaure et des descentes sur le manche à toutes vitesses. Pour les origines du groupe, nous renvoyons à notre chronique du premier album.

Cette précédente chronique peut d’ailleurs être copiée et collée sur cette nouvelle puisque musicalement, il n’y a pas un iota qui change. Les nouveautés viennent plutôt de l’actualité du groupe, qui vient de passer deux ans sur les planches, au cours de deux tournées européennes des clubs d’Allemagne, de Suisse et des Pays-Bas. Les petits vernis qui ont vu Ape Shifter en action les ont vus ouvrir pour des légendes comme Loudness, The Skull, White Cowbell Oklahoma ou Mörglbl, entre autres. Sur de plus grandes dimensions, Ape Shifter a pu aussi assourdir le public des festivals Zytanien, Burg Helzberg, OBOA, Free ‘n’ Easy ou Kult!, aux quatre coins de l’Europe.

Après ces brillantes campagnes subventionnées par les fabricants de matériel pour sourds et malentendants, Ape Shifter est retourné en studio pour accoucher d’un petit frère à son premier album. Comme je le disais plus haut, on prend les mêmes éléments et on recommence : hard rock pêchu, punk-rock de synthèse, groove metal relevé aux épices qui rendent fou, et tout cela en mode instrumental intégral, garanti sans chanteur poseur ou idiot. Enfin presque puisque le dernier morceau « Matilda » est chanté. Peut-être avons-nous ici une possible évolution du groupe qui pourrait diversifier son style à l’avenir car le tout instrumental est parfois menacé par la routine et la redite. S’il fallait tenter une comparaison, on pourrait rapprocher Ape Shifter des stoner métallurgistes de Karma To Burn, en mode plus enlevé et un peu plus hard rock Eighties, toutefois.

Je vous laisse donc en compagnie de tous ces titres costauds et victorieux aux titres qui font saliver, les ʺGravityʺ, ʺMask of the ancient warriorʺ, ʺAmerican eagleʺ, ʺ7 years fat, 7 years leanʺ, ʺDie Rausschmeiβerʺ, ʺFu Manchuʺ, ʺSteven Avery is innocentʺ ou ʺJiggy Jiggy boom boomʺ. Tout cela parle pour soi-même, ça cartonne sans états d’âme et c’est idéal pour des chevauchées sauvages en Harley-Davidson ou en Panzer VI.

Pays: De
Brainstorm Records
Sortie: 2019/03/29

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