Sorties en bref (24)

Apple Jelly, un groupe inspiré par Kraftwerk, LCD Soundsystem, la Factory, le cinéma et l’art contemporain, né au début des années 2000 dans la banlieue lyonnaise, annonce son 3e album, « Die, Motherfucker ! Die !!! ». Cet album aux multiples vies, enregistré en 2013, joué en live pendant des années, attendra 2020 pour être présenté officiellement à son public.

Au début des années 2000, les 2 frères BEnn (chanteur) et Victor (basse) créent leur home studio dans la demeure familiale.  Très vite, le duo est rejoint par leur ami SLip qui se chargera de l’identité visuelle (pochettes, animations vidéos, visuels…). Obnubilés par les expériences sonores, le hasard, les « accidents », le groupe sort quelques maquettes et notamment l’EP « Radio B92 » en 2000. La carrière d’Apple Jelly démarre sérieusement en 2002 avec la sortie de leur 1er album « Home ». Le groupe est sélectionné au Printemps de Bourges en 2003. Les festivals et concerts s’enchaînent avec notamment les Francofolies de La Rochelle, Musilac, les Nuits de Fourvière…

Début 2016, le groupe s’est finalement perdu dans des changements de stratégies. Les concerts s’arrêtent et Apple Jelly rentre dans une nouvelle période trouble…

Après 3 ans de silence, le groupe renaît de ses cendres et annonce son retour en 2019. Un nouveau line-up se forme, les 2 nouveaux Axel (synthé) et Théo (Basse / Synthé) intègrent le projet, en 2020 Fat Kick Joe – le batteur d’origine – rejoint la formation, toute le monde se met en ordre de bataille. 7 ans après l’enregistrement, Bruno Preynat reprend le mix de l’album pour lui donner un son plus actuel, autant inspiré par la scène disco punk (LCD Soundsystem…) que le R&B glauque de Billie Eilish.

En mars 2020, le Festival Berlin Music Video Awards sélectionne le clip du titre éponyme « Die, Motherfucker! Die!!! » aux côtés de The Chemical Brothers, Thom Yorke, Foals ou encore Travis Scott. En parallèle, alors que la France et une bonne partie du monde sont confinés par le Covid-19, la sortie de « Die, Motherfucker! Die!!! » est finalement annoncée.

Fondé en 2012 et composé de Mario Radetzky (chant, guitare), Marcus Schwarzbach (basse, chant), Michael Dreilich (batterie) et Moritz Hammrich (guitare, chant), le groupe allemand Blackout Problems balance une musique Dark Pop entre clean et distorsion, entre analogique et numérique, entre condamnation et unification. Un exercice d’équilibre qui tient compte de la tension des débats contemporains « en noir et blanc » et de la diversité des genres.

Le quatuor a fait de nombreuses tournées dans le monde entier, jouant dans des festivals tels que The Great Escape, Rock am Ring et Rock Im Ring. L’année dernière, ils ont effectué une tournée européenne en première partie de Royal Republic, suivie de leur première tournée internationale en tête d’affiche avec des représentations en Angleterre, en France, aux Pays-Bas, en République tchèque, en Hongrie, en Autriche et en Suisse.

Le groupe a sorti deux albums sur son propre label Munich Warehouse, à savoir « Holy » (2016) et « KAOS » (2018), refusant les offres des grands labels pour garder le contrôle de leur créativité. Les voilà de retour avec « Dark« , leur 3e essai.

4) WHITE VOID – Anti

WHITE VOID, c’est une notion anglophone décrivant l’absence de direction et de sens dans la vie. C’est une description de la disharmonie fondamentale entre la recherche de sens de l’individu et l’insignifiance de l’univers.

Les hard rockers éclectiques de WHITE VOID sont des artistes curieux. Forgés dans l’espace entre le rock occulte des années 70, le hard rock sans excuses des années 80 et le mouvement britannique New Wave, ils s’équilibrent sur l’horizon événementiel qui sépare l’ancien du nouveau. Agression de la mélodie. Rêve de la pulsion.

Ajoutez à cela le fait que les membres du groupe WHITE VOID ont un passé de black metal norvégien, d’electronica chiptune, de pop et de blues, et vous comprendrez pourquoi « Anti » est un album difficile à cerner. C’est un album mélodique sombre, très déterminé, et il est imprégné de vers d’oreille, de crochets et de léchages. Mais avec une attitude sans vergogne, il se révèle aussi profondément fidèle au cœur de notre héritage commun de hard rock.

Au coeur de WHITE VOID se trouve Lars Are Nedland, membre de longue date de BORKNAGAR et de SOLEFALD. À la tête d’une équipe de musiciens comprenant Tobias Solbakk de l’IHSAHN, Vegard Kummen, star de l’electronica, et Eivind Marum, virtuose du blues rock, il navigue sur les eaux des riffs de hard rock, des harmonies new wave et des solos de blues rock avec détermination et élégance.

Pourtant, « Anti » ne sonne probablement pas comme vous le pensez. C’est un album truffé de contrastes et de références, tant sur le plan musical que philosophique. Le concept est basé sur l’absurdisme d’Albert Camus et traite de la façon dont vous faites face à une existence qui est dans son essence absurde. Musicalement, il s’inspire du passé tout en se tournant vers l’avenir. Et le résultat ? Eh bien, entrez dans le Vide pour le découvrir !

Project: M.I.S.T.

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