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Moonsafari at Spirit of 66 : une magnifique retrouvaille !

S’il y avait bien un groupe, que je souhaitais revoir un jour, c’est bel et bien la formation suédoise Moonsafari, qui m’avait séduit à la sortie de leur troisième album « Lover’s End » (2010), époque où je découvris leurs magnifiques harmonies vocales, ainsi que leur rock progressif à texture symphonique, découlant sur des compositions très agréables à écouter ! J’avais pu déjà les voir au Spirit of 66 à mon avis en 2012 ou 2013, sachant que le groupe avait fait sa première apparition chez nous en 2008 (invité par le staff de Prog-résiste, c’est Pierre Romainville dit Pierrot, qui me l’a rappelé), un autre passage en 2010, puis plus rien depuis 2013 jusqu’à aujourd’hui ! Ajoutons encore une tournée avortée, courant 2020, pour cause de ce foutu COVID ! Mais bon, les 20 ans de carrière du groupe (2005-2025) me permettent aujourd’hui d’enfin les revoir donc, je ne pouvais en aucun cas rater cela !

Sur ce passons donc d’abord à notre arrivée à Verviers sur le coup de 18h30, il y a déjà quelques personnes dont Marc Auger, bien connu pour ses nombreux reportages photos, véritable globe-trotter voyageant entre la France et l’Angleterre, en passant par l’Allemagne, la Hollande et la Belgique, qui d’ailleurs, se retrouve à mes côtés juste devant la scène. Tous deux bien positionnés, nous n’allons rien manquer de cette magnifique soirée, dont je vais vous conter l’histoire ! Mais que dire, si ce n’est dès la première composition jouée et surtout chantée, que la magie opère, grâce à cette merveilleuse alchimie musicale et vocale, où s’entrecroisent rock progressif et rock symphonique, sans oublier bien sûr les jolis soli de guitares et ces superbes harmonies vocales. En effet, cela fait partie de la marque de fabrique du groupe suédois, de rehausser sa musique mélodique et attrayante d’un chant à une, deux, trois, quatre et même cinq voix ! D’emblée, l’on a la chair de poule, les poils qui se hérissent sur la peau, le cœur qui s’emballe, les frissons qui nous transpercent, tellement c’est bon à nouveau d’entendre ces compositions magiques ! D’ailleurs tous les progueux sont là, y compris le staff liégeois (ils se reconnaîtront), une partie du staff de Prog-résiste évidemment, ainsi que de nombreuses têtes connues belges et autres…en fait tous les amateurs de belle musique sont là !

Bien évidemment, les deux volumes du « Himlabacken » sont mis à l’honneur, avec près de 8 compositions jouées, sans compter les rappels, avec d’un côté un rock symphonique et mélodique pour le premier volume, et d’un autre côté, une facette plus pop et plus funk pour le deuxième volume (une pop progressive et/ou symphonique), en y ajoutant malgré tout un côté plus technique et plus pointu, avec deux grands épiques jouées (10 et 21 minutes en version studio) où là, le rock progressif domine avec un rendu plus instrumental.

Les anciens albums ne sont malgré tout pas oubliés, puisque le « Lover’s End » de 2010, nous permet de déguster un majestueux « The World’s Best Dreamers », version Clip ci-dessous :

Ajoutons encore un détour par un plus ancien album, « Blomljud » (2008), quant aux rappels, le groupe interprétera pour la toute première fois une composition jamais jouée, j’avoue en avoir oublier le nom. Et comme toujours, ce fabuleux concert de près de 2h30, se termine par un chant à Cappella, confortant la technique vocale de haut-vol de nos amis suédois ! Un concert hors-normes, offert par un groupe au sommet de son art, c’est-à-dire de jouer un rock à la fois mélodique et fouillé, et chanter comme peu de gens peuvent le faire ! Un concert hautement émotionnel ! Notons ce moment où Peter s’accroupit auprès d’un jeune garçon, sur le devant de la scène, un geste qui demande le respect SVP !

Côté performance scénique, Peter Sandstrom reste toujours l’homme au centre de la scène, apportant l’une des belles voix du groupe, et toujours son excellent travail à la guitare acoustique à 12 cordes. Très grosse performance pour le batteur Mikael Israelsson, qui aura impressionné mes amis liégeois (Sérésiens en fait) avec un jeu à la fois précis et puissant, idem pour le bassiste Johan Westerlund, plus discret mais qui aura assurer seul le chant sur l’une des compositions. Que dire de la performance de Pontus Akesson à la guitare électrique, qui nous a décoché de magnifiques soli, sans compter sur sa performance vocale, qui a largement participé à la beauté du chant de ce soir. J’en termine avec la performance de Simon Akesson, excellent aussi bien aux claviers qu’au piano, ce dernier nous offrant de magnifiques intros néo-classiques, et surtout excellent au chant, c’est d’ailleurs celui qui m’a le plus impressionné ce soir !

PS : ne pas voir un jour dans sa vie Moonsafari, serait une erreur monumentale !

THE BAND
Petter Sandstrom -Vocals, Acoustic Guitar (2003-present)
Simon Åkesson – Vocals, Piano, Moog, Organ (2003-present)
Pontus Åkesson – Vocals, Electric Guitar (2007-present)
Johan Westerlund – Vocals, Bass Guitar (2003-present)
Mikael Israelsson – Vocals, Drums & Percussion (2015-present)

Set-list :
« 198X (Heaven Hill) » (Himlabacken Vol 2, 2023)
« Kids (Himlabacken Vol 1, 2013)
« Between the Devil and Me » (Himlabacken Vol 2)
« Too Young to Say Goodbye » (Himlabacken Vol 1)
« Blood Moon » (Himlabacken Vol 2)
« Lifetime to Lean How to Love » (Himlabacken Vol 2)
« Emma, come on » (Himlabacken Vol 2)
« The World’s Best Dreamers » (Lover’s End, 2010)
« Teen Angel Meets the Apocalypse » (Himlabacken Vol 2)
« Heartland » (Lover’s End)
« Mega Moon » (Himlabacken Vol 1)
« The Ghost of Flowers Part » (Blomljud, 2008)
+ 2 rappels + chant à Capella !

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