Découverte du festival ‘Les Polysons’, un passage de flambeau semble-t-il réussi !
Pourquoi ce titre tout simplement parce que, c’est la toute première édition sous ce vocable d’un festival ayant déjà plusieurs décennies d’existence à Huy mais puisqu’il est recentré depuis pas mal de temps sur les musiques du Monde et non sur diverses formes d’art, le nouveau staff organisateur avait choisi d’en changer le nom et donc d’utiliser ce jeu de mot traduisant la diversité des musiques et des instruments nous venant de bien des contrées et pays divers ! Si une première journée s’est d’ores et déjà déroulée au sein du fort de Huy et à la lumière presque exclusive de bougies, je viens ici vous compter cette seconde journée du mercredi 21 août avec au programme, un concert en plein air sur la place verte et deux concerts donnés au sein de la magnifique église Saint-Mengold. Une première partie sera consacrée aux deux premiers concerts et une seconde, à la Carte Blanche de l’artiste tunisien Akram Ben Romdhane.
L’échauffement du public de la Place Verte de Huy aura été il me semble assez rapide et ce, grâce aux tempos endiablés, colorés et exotiques du trio La Perla, trois jeunes femmes originaires de Bogota qui ont choisi de nous faire vibrer aux sons et aux rythmes des traditions colombiennes mais plus généralement à ceux des Caraïbes. Au travers de textes engagés relatant des sujets de société de l’Amérique Latine, le trio nous embarque grâce à des percussions appuyées mais également par des chants puissants, mettant en évidence de belles capacités vocales de la part de nos trois protagonistes. La chaleur et les couleurs sont aussi bien sur scène que dans le public, ce dernier étant rapidement entraîné à bouger et même pour certains à danser car, la musique sud-américaine est bel et bien attractive et l’atmosphère dégagé sur scène est très communicative. Notons que le trio n’hésite pas à sortir des sentiers battus en mélangeant aux rythmes et chansons traditionnelles, des éléments plus modernes tirant vers le rock et même le rap en effet, les trois demoiselles viendront au-devant de la scène pour un champ à capella où l’une d’entre-elles entonnera un chant rappé sans oublier ces effets sonores créant une voix d’hommes ! A travers un beau travail aux percussions et au chant, La Perla insuffle à la fois de la fraîcheur et de la modernité, aux musiques et chansons traditionnelles de Colombie et des Caraïbes ! Bravo Mesdemoiselles…
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Passons au premier concert de la soirée en l’église Saint-Mengold, avec le trio de chanteuses Samaïa composé de trois artistes venues d’horizons différents et ayant travaillées des musiques et des chants venus de cultures et traditions différentes, l’on voyage ici du Kurdistan vers la France ou encore les pays anglo-saxons sans oublier d’autres pays du Moyen-Orient. S’accompagnant de percussions et d’une vieille à roue, les trois chanteuses offrent au public leur jolie voix respective et ce, dans des timbres différents ce qui permet un effet de polyphonie sur des chansons au départ conçue pour une seule voix. Les artistes qui se réapproprient un vaste répertoire culturel, conservent évidemment la langue originelle selon l’origine de la chanson respectant ainsi, les traditions et l’histoire de chaque contrée visitée ainsi vocalement, offrant au public manifestement conquis un rendu étonnant plein de fraîcheur. Chaque interprétation ou plutôt chaque histoire est présentée à un public forcément ‘polyglotte’ en fait, cela constituera un petit trait d’humour pour une assemblée qui malgré tout, a répondu présent pour frapper dans les mains et même reprendre en cœur les murmures qui accompagnaient certains chants. Standing Ovation mérité en fin de concert…
https://www.facebook.com/SamaiaGroupe
Dans un second article comme je l’ai dit, je vous parlerai de la Carte Blanche de l’artiste Akram Ben Romdhane mais sachez que pour l’heure, le passage de flambeau est d’ores et déjà réussi ! Bravo à toute l’équipe de ce festival ayant recouvert son nouvel habit…