Dour Festival 2015 : l’affiche prend son allure définitive
Ca y est, à un peu plus de deux mois du lancement de la vingt-septième édition du Dour Festival, les organisateurs viennent d’envoyer la dernière salve de noms. Nous sommes désormais parfaitement au courant de la sauce à laquelle seront dévorés nos tympans entre le mercredi 15 et le dimanche 19 juillet prochains. Au total, pas moins de 268 groupes et artistes se partageront les huit scènes disséminées sur la plaine de la machine à feu. Une plaine qui ouvrira exceptionnellement ses grilles un jour plus tôt, histoire de fêter comme il se doit l’événement incontournable de l’année : Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture.
C’est en tout cas sur des rythmes endiablés que la soirée du mercredi se déroulera avec la soul groovante redessinée par les Londoniens de Jungle, l’électro masquée de SBTRKT et les magiciens des platines, 2manydjs. Un début en fanfare qui risque de laisser des traces d’entrée de jeu.
Parmi les nouveaux noms dévoilés, une curiosité animera la Last Arena le jeudi 16 juillet. Soviet Suprem (des Français, contrairement aux apparences) devraient allier humour et guerre froide. Il suffit de regarder le clip de « Soviet Suprem Party » pour se rendre compte de leur grain de folie. Dans un style plus traditionnel, la Cannibal Stage accueillera les Bruxellois de My Diligence, toutes guitares en avant.
Le lendemain, si Wolves Scream (de Namur) et John Coffey (uit Holland) officieront dans la même veine, les rythmes prendront également une vision colorée avec les excellents FùGù Mango qui rééditeront leur rencontre artistique des Nuits du Bota avec les sœurs de Binti. Dans le même ordre d’idées, le duo métissé Joy Wellboy emportera le Dance Hall alors que Vuurwerk feront de même sous la Petite Maison dans la Prairie avec la délicatesse qui les caractérisent. De son côté, la blonde Zola Jesus (d’origine vraiment russe, elle) synthétisera à elle seule ces influences disparates.
Le programme de la Cannibal Stage du samedi s’est sensiblement étoffé puisque les ricains de Defeater et de Suicide Silence viendront étaler toute leur rage au public belge. Mais les Montois de T.C.M.F.H. (l’acronyme de The Crazy Motherfuckers From Hell, rien que ça) entendent bien ne pas faire de la figuration. Un peu plus loin, au Labo, The K. représenteront la cité ardente version noisy.
Le dimanche, les Van Jets joueront pour la cinquième fois de leur carrière à Dour, un nouvel album sous le bras (« Welcome To Strange Paradise », dont le single « Two Tides Of Ice » s’est retrouvé en tête du célèbre « Afrekening » de Studio Brussel). Mais Nothing But Thieves et And So I Watch You From Afar les concurrenceront d’un point de vue indie au sens large du terme, avec ou sans paroles.
Bien entendu, une affiche de cet acabit engendrera d’inévitables dilemmes. L’étape suivante sera l’analyse des horaires afin de les gérer de la meilleure manière possible. En attendant, ceux qui n’ont pas encore acheté leurs tickets feraient bien de ne plus trop traîner. Toutes les infos se trouvent le site officiel du festival.