Slash et la conspiration Kennedy à Forest
Avec un nouvel album « World On Fire » dans les bacs, Slash et ses conspirateurs étaient de passage à Forest National, occasion à ne pas manquer pour les amateurs de rock’n roll. La première partie était assurée par les canadiens de Monster Truck, et ils s’en sont sorti plus qu’honorablement. Leur style rock sudiste est survitaminé, et ils sont en train de déjà se forger une solide réputation un peu partout. Un groupe à suivre.
A 21h pile, une musique de cirque enveloppe la salle et les stars de la soirée montent sur scène avec « You’re a Lie », et le ton est donné. Le public est en folie, mais le son est plutôt pourri. Il faudra environ 3 titres pour avoir un équilibre et un mix correct.
S’ensuivent « Nightrain », « Halo », et « back From Cali ». Il y aura plus de morceaux de Guns’n Roses que ce que j’aurais pu imaginer, et « You Could Be Mine » fut la première surprise en ce qui me concerne. Le groupe continue avec « Ghost », et le bassiste Todd Kerns » se chargera alors du chant sur « Doctor Alibi » et « Out Ta Get Me ».
Rien à dire, la machine est huilée, tout le monde assure, Miles Kennedy est un chanteur hors pair, et il n’est pas surprenant de voir qu’il chante les chansons des Guns bien mieux que le clown qui tourne encore avec le nom original du groupe.
Tout allait vraiment bien jusqu’à la fin de « Mr Brownstone », mais ensuite avec « Rocket Queen » j’allais connaître 20 minutes d’ennui. C’est sympa un petit moment en solo, parfois, quand c’est intéressant. Mais déjà à l’AB avec « Velvet Revolver » Slash en avait barbé plus d’un avec un solo de 5 minutes max, alors que dire ici ? 20 min de branlette sans queue (hum) ni tête. C’était pire que voir les échanges guitare/clavier dans les concerts actuels de Deep Purple, ou endurer un film d’auteur français, c’est dire.
Heureusement que les deux titres suivants « Bent To Fly » et l’excellent « World On Fire » réveilleront un peu le public. Après « Anastasia » viendra enfin l’obligatoire « Sweet Child O’ Mine »– heureusement à des années lumière de l’auto-parodie vocale de son ancien acolyte chanteur des Guns. A contrario, Miles Kennedy est LE chanteur pour Slash, et il assure parfaitement quelque soit le répertoire. « Slither » marquera la fin du set avant un seul et unique rappel, mais s’agissant de « Paradise City », il en valait bien 2 ou 3.
En fin de compte on pourra dire que le public en aura eu pour son argent, sauf ceux qui avaient déboursé 190€ pour un ticket VIP qui était une vraie farce.