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Tori Amos, la diva au Cirque Royal

Cela fait un moment que j’attendais l’occasion de revoir Tori Amos en concert. Je l’avais vue à Werchter il y a quelques années mais, festival oblige, c’était un peu court et ça m’avait laissé un goût de trop peu. C’est le guitariste américain Rich Kern qui m’a fait découvrir Tori il y a bien longtemps déjà. Entre cours et verres partagé avec ses élèves, il a un jour mis un cd de cette chanteuse et on avait d’abord commencé à se foutre de lui. ‘Mais il n’y a pas de guitare, qu’est-ce qu’on en a à faire ?’.

Mais ça m’est resté, j’ai écouté et réécouté, et ses structures, ses mélodies, son approche, sa voix… tout est unique chez elle. On aime certains albums, on en déteste d’autres, mais au moins elle fait rarement la même chose deux fois de suite.

Pour la tournée « Unrepentent Geraldines » le setting est intimiste, et Tori est seule sur scène – une première en près de dix ans. Je ne connais pas tout son répertoire, et pour ainsi dire rien du répertoire récent, donc cette soirée sera celle de la découverte.

C’est déjà la standing ovation dans les premiers rangs pour l’entrée en scène de l’artiste, qui nous interprètera « Parasol » et « Honey ». Je reste scotché devant sa présence, sa voix, ses chansons. Pourtant, une « Toriologue » qui m’accompagnait me dira plus tard que c’était un concert ennuyeux par rapport aux tournées précédentes. Comme quoi…

Parmi les moments forts de ce concert, on citera « Father Lucifer », « Not The Red Baron », la reprise de « Sorry Seems To Be The Hardest Word », ou encore le superbe « Home On The Range », un titre demandé par une fan lors du meet & greet de l’après-midi. Après ce moment intense, Tori enchaîne sur « Cornflake Girl », un classique.

J’ai entendu des avis mitigés, il est vrai aussi que Tori Amos ne communique presque pas et que tout est orchestré, d’où un manque de spontanéité. Ceci étant, je m’incline devant cette superbe artiste, et j’espère pouvoir la revoir bientôt.

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