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VARGAS BLUES BAND – Love, union, peace

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Né à Madrid, Javier Vargas est ensuite retourné en Argentine avec ses parents. Il a baigné alors dans la musique de Led zeppelin, Black Sabbath, Cream, les Rolling Stones et les Doors. A la fin des années 70, il part étudier la musique aux Etats-Unis. On l’a ensuite vu accompagner des artistes tels Alvin Lee, Roy Buchanan et Canned Heat. Il est rentré en Espagne dans les années 80. On l’a ensuite vu jammer à plusieurs reprises avec Carlos Santana lors de concerts du Santana Band à Paris et Madrid.

Il est ici accompagné de nombreux musiciens et chanteurs. Sur « Tiny Paradise », c’est Alex Ligertwood qui assure le chant. On ressent d’emblée le feeling exacerbé de notre guitariste. Avec « Sunny Day », les phrasés guitare à la Santana prennent le dessus. Ils se mélangent même parfois au chant de Freddie Kirksey. C’est le légendaire Jack Bruce (Cream) qui assure la partie vocale et la basse sur le blues « Pretty Blue ». Voilà qui lui donne une image de classique du genre. Une autre fameuse pointure prend le chant de « Sad Eyes » à son compte. Il s’agit de Glenn Hughes (Deep Purple entre autres). Sa voix s’y montre étonnante. Vargas choisit ses notes et les distille avec précaution.

« Deep Blue » accueille Elliott Murphy au chant. Le rythme et l’ambiance en font un morceau qui aurait pu avoir sa place sur un album du grand Elliott. Vargas a dû penser à lui directement en le composant. C’est Devon Allman qui chante sur « Dance Away The Blues », un blues aux tons sudistes. « Exotic Mambo » affiche un rythme plus marqué. Il prend même des couleurs Pink Floyd, principalement avec son jeu de basse à la « Money ». C’est à nouveau Alex Ligertwood qui assure le chant. Avec sa voix particulière, Devon Allman revient pour la reprise du « How Verso Are You? » de Will & G aux tons plus R&B.

L’instrumental « Agua Clara » est l’occasion d’un peu de guitare acoustique à l’espagnole. C’est le guitariste Juan Gomez « Chicuelo » qui accompagne Vargas. Moins intéressant est « Celos ». Il sonne plus folklore sud-américain. C’est Jaime Urrutia qui le chante. Puis, c’est la reprise instrumentale du « God Give Me Strength » de Elvis Costello & Burt Bacharach. C’est l’occasion rêvée pour Vargas de laisser parler sa guitare. Elle semble survoler l’ensemble et c’est par elle que brille le morceau. « Mother’s Day » dévoile un côté pop. Il est chanté par Tim Mitchell. Enfin, Devon Allman revient pour le dernier morceau « Magic Of The Gods ». Plus rythmé, il permet de terminer l’album de bien belle manière avec un titre qui emballe, hypnotise et donne l’envie de la réécoute.

Pour conclure, disons que la première moitié de cet album est excellente. Par contre, la seconde est plutôt moyenne malgré les grandes qualités du Maître de la six cordes. Le feeling extraordinaire de Javier Vargas vaut de toute façon le déplacement. Sa plus grande influence est sans aucun doute Carlos Santana. Mais, il a aussi son style et joue le blues comme un Dieu. Un amateur de blues ne peut en aucun cas manquer cet album !

Pays: ES
Dro East West DEW0298
Sortie: 2005/04/20

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