SEVENTH WONDER – The Testament
Pour leur deuxième album avec le label italien Frontiers Music, les Suédois de Seventh Wonder mettent encore la barre bien haut en termes de métal progressif. On se souvient que le cinquième album du groupe, ʺTiaraʺ, était sorti en 2018 et avait soulagé quantité de fans qui attendaient impatiemment un successeur à l’album ʺThe great escapeʺ depuis huit ans. Ce soulagement était d’autant plus bénéfique que ʺTiaraʺ ajoutait de nouvelles compositions formidables au palmarès déjà bien rempli de Seventh Wonder.
Avec ʺThe testamentʺ, on retrouve le même niveau d’excellence auquel nous ont habitués Andreas Blomqvist (basse), Johan Liefvendahl (guitare), Stefan Norgren (batterie), Andreas Söderin (claviers) et Tommy Karevik (chant). Ce dernier, qui a aussi participé aux groupes Kamelot et Vindictiv, est une véritable force vocale qui donne énergie et image de marque au groupe.
Par rapport à ʺTiaraʺ, on pourrait même dire que ʺThe testamentʺ va davantage à l’essentiel et assure une marque plus directe vers un métal progressif très costaud en technique et en émotion. Le nouvel album affiche 53 minutes, soit 17 minutes de moins que son prédécesseur. Voilà le fameux quart d’heure qui était superflu dans ʺTiaraʺ et qui a été retiré de ʺThe testamentʺ, ce qui fait toute la différence.
On est donc parti ici pour un périple bourré d’aventures sonores, de solos chatoyants, de puissance rythmique et de chant athlétique, sans oublier les claviers du grand Andreas Söderin. Si le premier titre ʺWarriorsʺ ne paie pas trop de mine avec son association entre gros riff et hard rock FM édulcoré aux claviers, il n’en va pas de même de la suite, qui va briller avec des titres comme ʺThe lightʺ et des rythmes bondissants, ʺReflectionsʺ et son piano qui cèdera rapidement la place à d’imprenables solos de guitare, un ʺInvincibleʺ qui porte bien son nom et surtout la paire ʺMindkillerʺ (aux saveurs orientales rappelant lourdement Rainbow) et ʺUnder a clear blue skyʺ, à la clarté lumineuse et peuplé de guitares brillantes. Seule la ballade finale ʺElegyʺ, avec ses couches de violons au romantisme bon marché, fait un peu sirupeuse. Il y aurait donc eu matière à balancer cinq minutes de plus pour un résultat parfait, ce qui est quand même meilleur que le quart d’heure superflu du précédent disque.
Pas d’hésitations à avoir, donc, sur ʺThe testamentʺ qui, espérons-le, n’est pas le testament de Seventh Wonder mais un album de plus à mettre au compte du groupe, en attendant de nouvelles sensations tout aussi bonnes.
Le groupe :
Johan Liefvendahl (guitare)
Andreas Blomqvist (basse)
Tommy Karevik (chant)
Andreas Söderin (claviers)
Stefan Norgren (batterie)
L’album :
ʺWarriorsʺ (4:42)
ʺThe Lightʺ (6:19)
ʺI Carry the Blameʺ (6:06)
ʺReflectionsʺ (5:36)
ʺThe Red Riverʺ (6:13)
ʺInvincibleʺ (3:39)
ʺMindkillerʺ (5:58)
ʺUnder a Clear Blue Skyʺ (8:45)
ʺElegyʺ (5:52)
https://www.facebook.com/seventhwonderofficial/
Pays: SE
Frontiers Music
Sortie: 2022/06/10