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SNAKES IN PARADISE – Step into the light

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Formé en 1993 à Stockholm, Snakes In Paradise a donc 25 ans d’existence. Mais avec juste quatre albums au compteur, c’est un des groupes les plus légers en matière de rendement discographique. C’est Tomas Jakobsson, ex-guitariste d’un groupe appelé Bedlam (à ne pas confondre avec le mythique combo anglais actif dans les années 70, avec Cozy Powell à la batterie) qui monte Snakes In Paradise avec un autre guitariste du nom de Stefan Jonsson (ex-Renegade). Fredrik Oberg (batterie), Stefan Berggren (chant), Tomas Thorberg (basse) et Thomas Jansson (claviers) complètent la formation.

Quelques semaines plus tard, la portion des musiciens dont le nom se termine par –son accentue sa position avec le recrutement de Peter Petterson à la batterie, au détriment de Fredrik Oberg. Le groupe sort alors son premier single « Love got wings » et se rebaptise un temps Jet Lag avant de reprendre son nom initial. Le premier album éponyme en 1994 introduit Snakes In Paradise dans le monde du hard rock mélodique, genre FM ou AOR. Le grand Glenn Hughes en personne vient donner un coup de main sur ce premier opus, Brett Walker assurant la production.

« Garden of Eden », le deuxième album, sort en 1999 et est clairement influencé par le son et la manière d’écrire de Whitesnake. Vient ensuite ?Dangerous love? en 2002. C’est à la suite du départ du chanteur Stefan Berggren en 2003 que Snakes In Paradise entre en léthargie. Il faut attendre quinze longues années pour voir le groupe se reformer et continuer sa carrière. Le label Frontiers Music s’est chargé de cette résurrection avec ce « Step into the light » qui propose douze morceaux fabriqués selon les règles les plus traditionnelles du rock FM/AOR. Mélodies soyeuses (« Wings of steel », « Silent sky »), dynamisme souriant et enjôleur (« Living without your love »), ballades feutrées (« Angelin », « Step into the light »), gros rock à la Deep Purple (« If I ever see the sun »), à la Foreigner (« Love on the other side ») ou à la Sammy Hagar (« Life’s been good to you & me ») : tout cet album respire une bonne humeur électrique qui plaira à n’importe quel surfeur californien. Il n’y a rien de plus ni rien de moins dans le genre et le cahier des charges hard FM est parfaitement rempli. Classique, prévisible mais néanmoins agréable à écouter.

Pays: SE
Frontiers Music
Sortie: 2018/09/14

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