ASTRASONIC – Passengers
AstraSonic est une formation belge dont c’est manifestement le premier album, après la sortie d’un single courant du mois de janvier de cette année, l’opus complet étant distribué 3 jours plus tard toujours en ce mois de janvier. Travaillant en autoproduction le groupe se compose de trois membres avec JC Mo (chant), Sébastien Cailleaux (basse) et de Rapha Mantra (programmations, claviers, batterie et chœurs) pour manifestement nous apporter une musique louvoyant entre rock-alternatif, indie-rock et new-wave. Ce qui est sûr en écoutant d’entrée de jeu le single, on s’intègre rapidement dans une ambiance entre Joy Division, Sisters Of Mercy et évidemment The Mission sans oublier The Cult. Petit retour donc dans le rétroviseur vers une scène ayant perturbé nos journées au sein des eighties avec ici, un morceau bien sympa à écouter.
La page titulaire démarre sur des synthés modernes tout en conservant l’esprit imprimé par la première composition, posant encore une fois un rock-alternatif lorgnant vers la scène Batcave ou la scène new-wave, avec toujours des relents vers les groupes cités plus haut…en y rajoutant aussi The Cure le son de la guitare étant produite par les programmations…je suppose. Moi qui suis un amoureux de cette époque je dois vous avouer que j’apprécie particulièrement la démarche musicale de nos petits belges avec pour suivre, un tempo plus pêchu s’approchant alors du punk-rock, tout en gardant les archétypes de la scène alternative des années 80 avec en sus, des bruitages et donc des programmations futuristes. « Sunset » démarre alors sur une atmosphère entre Joy Division et l’ambient pour ensuite, basculer vers l’acoustique pour un moment plus posé puis, les synthés envahissent l’espace sonore pour revenir à nouveau vers des ambiances propres à l’époque new-wave et surtout un certain groupe que l’on appelait The Sound avec des lignes de claviers très semblables, une formation qui fit sensation à l’époque ! Ah que ça fait du bien d’écouter à nouveau ce très beau travail mélodique qui fit la gloire du groupe du regretté Adrian Borland, c’est comme une cure de jouvence pour votre serviteur…je l’avoue.
Le reste de ce premier album est à l’image des premières compositions, construit à partir d’un rock-alternatif fortement teinté new-wave des eighties, sentant bon les effluves d’un bon nombre de formations angulaires de l’époque déjà citées en début de chronique, avec ça et là quelques dérapages plus rock et donc plus pêchus tout en conservant un chant caverneux propres à certaines formations comme Joy Division ou Bauhaus le dernier que je dois citer. A la fois nostalgique et bien foutu, voilà un opus à découvrir d’autant plus que c’est du belge !
NB : le bandcamp de l’album est disponible via la page Facebook du groupe.
Pays: Be
Autoproduction
Sortie: 2018/01/29