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STEELMADE – The stories we tell

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Actif depuis 2015, le groupe suisse Steelmade nous livre ici son deuxième album, un « The stories we tell » qui fait suite à « Love or a lie » sorti en 2016. Il semble donc que ce groupe ait vite trouvé sa vitesse de croisière puisque son deuxième album sort juste trois ans après sa création. Entretemps, Steelmade a eu le temps de mettre la main sur un nouveau chanteur, un certain Paul Baron qui rejoint donc Jadro (guitare) et Joe Williams (batterie). Quant au bassiste, on ne sait pas s’il y en a un.

On sait peu de choses des antécédents musicaux de ces garçons mais il semble que le trio ait été biberonné au heavy metal classique du genre Accept, Metallica, Judas Priest et autres bons vieux fabricants de riffs sidérurgiques. C’est ce que l’on trouve en tous cas sur leur deuxième album « The stories we tell », bien que le métal du groupe soit quand même riche en mélodie. On parlera ici plutôt de hard rock que de heavy metal.

Une certaine intemporalité parcourt cet album, qui démarre sur des attaques de guitares bien viriles (« Remember when (A piece of contemporary history) ») puis est jalonné de chansons moins agressives, voire carrément mélodiques (« The stories we tell »). Il faut aussi s’habituer au chant de Paul Baron, qui cultive sans vergogne un style hérité de James Hetfield et Dave Mustaine. Si on avait pu avoir des influences Megadeth également sur les parties de guitares et de rythmiques, ça aurait permis de rendre cet album plus excitant. Car il faut quand même reconnaître que le milieu de l’album déroule assez gentiment des compositions qui ne surprendront pas. On est sur un terrain bien balisé, de facture classique, sans trop de prise de risque, au point de rendre l’ensemble un peu timoré. Si, par contre, on défend une conception plus mélodique des choses, on peut admettre que cet album a ses charmes (« Ashes over waters », « Trial and tribulmation »).

Après plusieurs morceaux d’acabit mélodique, Steelmade remet un peu de charbon dans les chaudières avec « Deal with the devil » ou « Desire and love », des morceaux qui figurent dans le dernier tiers de l’album. En guise de final, « We are bizarre » fournit une rythmique dansante et des refrains hymniques qui accrochent, pour peu qu’on soit fan de rock FM bien torché.

Krokus et Gotthard ont encore de beaux jours devant eux. Les géants du rock suisse ne sont pas encore près de se faire voler la vedette par des combos comme Steelmade, agréable mais qui ne mettra pas le feu au lac.

Pays: CH
Fast Ball Records
Sortie: 2018/03/20

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