DIMENSION X – So… This is Earth
Les musiciens de Dimension X, groupe fondé aux Etats-Unis en 2001, sont loin d’être des débutants et se connaissaient parfois depuis de nombreuses années. A partir de 1986, ils se côtoient et se croisent dans plusieurs projets, parmi lesquels Dweller et Tempus semblent les plus importants.
Pour cet album, le groupe comprend :
- David Hoover II : Vocaux
- Kent Herman : Guitares
- D.R. Burkowitz : Basse & Sticks
- Jeff Konkol : Claviers
- Andy Jimenez : Batterie
Un autre ancien partenaire, Jef Jaeger, vient de remplacer Andy Jimenez, parti après l’enregistrement de cet album.
La musique proposée par Dimension X se fonde sur un Rock Progressif, plutôt Heavy et aux atmosphères sombres. Des liens peuvent se faire tout à la fois avec Yes, Magellan, Metallica, Dream Theater, …
Voici les titres (51’45) :
- « Why » (6’02)
- « Open Letter » (3’37)
- « Corporate Ladder » (5’16)
- « Introspection » (1’37)
- « Train Wreck » (5’48)
- « Xeno’s Paradox » (16’51)
- « Intrigue » (6’06)
- « Nothin’s Changed » (6’43)
Dès l’écoute des deux premières pièces, la force et la puissance frappent directement. La basse et la guitare « arrachent », tandis que la batterie se fait écrasante. De petites touches de claviers, bien placées, ponctuent tout cela, rattrapées par la guitare en solo. Le chant se révèle étrange et même lugubre.
Avec « Corporate Ladder », les caractéristiques restent les mêmes, mais dans un registre plus subtil, dans lequel le jeu du claviériste, aux influences très marquées par la Musique Classique, ressort particulièrement bien.
Interprété délicatement par le claviériste seul, dans la veine d’un Rick Wakeman, « Introspection », trop court, ne constitue qu’un prélude bien plaisant avant la pièce suivante, « Train Wreck », où le style plus pesant du groupe reprend le flambeau des deux premiers morceaux, même si la guitare se fait plus variée et les changements de direction plus fréquents.
Le long « Xeno’s Paradox » file dans tous les sens, passant d’ambiances relativement sereines à d’autres nettement plus agressives. Les guitares marquent par leurs côtés lourds et par de longs solos pas toujours accrocheurs. La basse et la batterie accentuent cette masse sonore. Le chant garde son caractère. Le claviériste reste toujours élégant avec son jeu très coulé.
Suit alors la meilleure plage de l’album, elle s’intitule « Intrigue » et se caractérise par la qualité de sa composition, un chant attrayant, une mélodie marquante et un équilibre plus grands entre instrumentistes. « Nothing’s Changed », bien fichu également, poursuit et clôture ce CD dans un registre plus Hard.
En définitive, si la qualité des musiciens est incontestable, leur interprétation m’a paru parfois bien pesante et les compositions ne se révèlent pas toujours vraiment attractives. Par contre, individuellement, le claviériste Jeff Konkol mérite beaucoup d’attention.
Pays: US
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Sortie: 2005/05/13