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BLACKFIELD – V

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Le voilà donc l’album que j’attendais depuis les lustres, la nouvelle bombe pop-atmosphérique construite par ce fabuleux duo composé de l’incontournable Steven Wilson et d’Aviv Geffen, son comparse israélien depuis plusieurs années sur le projet Blackfield. Ecrit et composé entre 2015 et 2016 par les deux compères, l’album ne sortant officiellement que maintenant, il est grand temps de décortiquer ce trésor dont la plupart des chansons ont été écrites par Aviv, secondé par Steven sur 2 compositions. Une dernière plage revient à Steven Wilson seul, le tout étant mixé et produit par équipe avec l’aide d’Alan Parsons !

« A drop in the ocean » qui sert ici de très belle intro néo-classique proche des grandes musiques de films romantiques, permet l’ouverture pour « Family Man » une composition plus rock et plus atmosphérique proche des morceaux de Porcupine Tree, plus dans une trame rock’n’roll où un pop-rock aérien fait mouche. « How was your ride » fait déjà merveille avec ses harmonies vocales et son rock aérien et atmosphérique, sur fond de ballade pop-classique. Voilà une très belle réussite avant « We’ll never be apart », qui perdure dans un pop-alternatif basculant toujours vers l’atmosphérique, avec des passages couvrant l’espace sonore.

« Sorrys » démarre telle une superbe ballade acoustique ou la sensibilité et la fragilité de la voix d’Aviv fait carton plein, puis c’est le retour de superbes harmonies vocales à deux voix. A ce moment mon corps commence à sentir des tremblements, car je sens que l’on va bientôt atteindre les cimes ! « Life is an ocean » me confirme que l’on est dans la place, celle d’un très grand album où sensibilité, intensité et mélodie vont ici nous terrasser. Si « Lately » nous replonge dans un pop-rock-alternatif auquel nous a habitué le duo d’artistes, « October » est bel et bien le morceau qui surplombe tout sur son passage. Au départ d’un piano et de la voix de Steven, un grand morceau néo-classique s’élève vers les sommets, crescendo l’intensité et la grandeur explosent à travers un passage digne des plus belles musiques de film voir de la grande musique classique. Une fabuleuse composition qui porte nos deux artistes au zénith, une chanson hors-normes et hors du temps venu d’une autre galaxie !

C’est avec la chair de poule et les mains moites que je continue la traversée de ce merveilleux album, avec « The jacksal » et le retour d’un pop-rock parfaitement posé qui garde toujours des passages aériens grâce aux chœurs et aux claviers. « Salt water » revient alors vers le fragile et le néo-classique où, une guitare électrique partage l’affiche d’une orchestration classique de haut-vol. Si « Undercover heart » maintient le cap d’un pop-rock toujours appuyé par les chœurs et la musique classique, « Lonely soul » plus électro nous ramène vers les expérimentations de Wilson et de son projet No Man. Même si la composition tranche avec le reste, elle s’intègre parfaitement dans l’ensemble car tous les styles musicaux abordés sont maitrisés avec une finesse sans limite.

« From 44 to 48 » termine sur une note plus atmosphérique avec encore une fois ce pop-rock aérien qui est en fait la marque de fabrique de nos deux magiciens. Une splendide musique à la fois sensible et intense qui clôture de belle façon ce sublime album. Si la perfection musicale existe, ce « Blackfield V » en est une des pierres angulaires. Pour moi c’est déjà l’album de l’année !

Blackfield Clip « October »

Pays: GB/IL
Kscope Music Kscope360
Sortie: 2017/02/10

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