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RIVERSIDE – Love, Fear and the Time Machine

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Continuons notre prospection de ce groupe emblématique de la scène progressive, et ce, grâce à un frileux retour du label Inside Out vers votre serviteur. Alors ne cachons pas notre joie et après la présentation du nouvel opus distribué depuis octobre de cette année, voici donc une seconde analyse de l’opus sorti en 2015, et qui laissa manifestement lui-aussi une marque indélébile dans le petit monde des fans. Dix morceaux pour une heure de musique, voilà donc le contrat que nous propose ici la bande de Mariusz Duda, qui pose sa voix sur les pistes délicates des ondes sonores composées par le groupe polonais.

Car on garde effectivement la délicatesse qui amorce l’évolution prise par les quatre musiciens depuis 2007, sans pour autant oublier les racines de métal-progressif du début. Malgré tout le chant et le rock semblent plus mélodiques tout en restant aériens, offrant des morceaux plus directs qui reviennent cependant à l’architecture des premiers albums. Au final entrainant, la composition de départ « Lost » nous replonge aussi dans l’univers des seventies à travers le son des orgues.

Si « Under the Pillow » apporte un petit côté pop-rock, il garde aussi une texture progressive avec à nouveau l’implication des orgues. « Addicted » qui ouvre sur le son de la basse, continue à nous bercer grâce à un pop-rock qui tourne quelque peu au rock’n’roll. Basse toujours en avant pour « Caterpillar and the Barber Wire », qui évolue vers un morceau plus atmosphérique, avec aussi un côté mélodique très entrainant et un solo de guitare qui s’envole. Le final part alors dans les cieux pour une composition parfaitement réussie!

On revient ensuite vers un rock-progressif plus technique et vintage avec « Saturate Me », qui garde bien sûr ces petits relents de métal-progressif. Basse et orgues guident ici le tempo épaulés par la batterie, puis chant et synthés nous replongent dans quelque chose de plus léger. Les plages qui suivent sont alors codifiées selon le canevas des premiers albums, mettant en avant une architecture en deux temps. Mélodie et puissance forment à nouveau une parfaite symbiose, permettant un savant mélange de passages plus lyriques et de moments plus sulfureux.

A partir de « Towards the Blue Horizon », la part belle est faite à la mélodie et à la douceur. Guitare acoustique et chant posé proposent alors près de trois compositions acoustiques, permettant de refermer en douceur ce très bel album de Riverside. Le groupe polonais nous propose ici un opus hétérogène et très varié, présentant plusieurs facettes de ce qu’il sait faire. Et c’est bien fait en plus, alors pourquoi se priver !

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Pays: PL
Inside Out 0507262
Sortie: 2015

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