SLIT PLASTERS (The) – Chasing Jet Black Muffs

The Slit Plasters est un groupe qui fait dans le rock garage, le punk et le rock’n’roll basique. Le groupe est composé de Sayid 1 à la guitare, de Señor 2 au chant, de Mister 3z à la basse, de Herr 4 à la batterie et enfin de Signore 5 à la guitare.

Pas très sérieux tout cela, ils étaient basés, selon leurs dires, au Vatican, mais depuis que Benoît XVI a démissionné et fait ses valises, ils se sont expatriés en Océanie dans l’île de Vanuatu. Quel programme délirant. Ce groupe nous présente son second opus disponible en vinyle et en téléchargement : « Chasing Jet Black Muffs ». Ils ne font pas dans la dentelle. Mes chères sœurs et mes chers frères, relevez vos aubes, pas trop haut s’il vous plaît, car cela va rockenroller durement pendant la messe dominicale. La guitare est incisive, la basse grinçante, la batterie vous martèle la tête avec ses sons bruts. Vous n’irez pas au Paradis, mais plutôt en Enfer.

Avec « The Thompsons », on commence la messe en force. Cela pourrait servir de musique pour une publicité pour hosties, mais non, c’est rock et carré alors que le pain du Bon Dieu est rond et plat. Pour « Custom Tailored Fir Cougars Comfort », l’abbé Pierre arrive péniblement sur le dance floor avec son déambulateur, quoi sa tribune, il trébuche, se relève et comme Lazare de Béthanie commence à se déhancher sur les sons tribaux. Nous passons à « Houndog Dick Man ». Notre bon abbé a invité Jim Jones Revue. Alors mes frères, ça va enfin bouger. Pour « Fast Food Lane Is The Matserpian », il y a Jésus qui descend de sa croix ! Oh miracle, il vient sur le dance floor, il est peu habillé mais il fait chaud sur la piste. « Augmented Reality » est un peu plus calme, la voix est prenante ! My God ! L’église est pleine. Le piano Hammond vous fait monter au ciel. Je ne savais pas que les curés faisaient du rock’n’roll, mais avec nos artistes, ça déménage sec et dur.

On passe à « My Head’s A Messs » mais où sont passés les Papous, mais je ne savais pas qu’ils jouaient de la guitare, c’est frais carré et rock. On est toujours à Vanuatu avec « Malaguti Machete », les Papous raccourcissent les têtes à la machette. Ici, nos Papous d’adoptions, ils vous triturent la tête avec des sons de guitares plus que parfaits. « Oink Oink Oink Oink Oink » est le nouveau cri de guerre, punk à souhait, The Ramones se reforment. Le morceau « Street Fight Kaiser » est pour moi le plus abouti de cet opus, j’adore. Un sérieux retour en arrière dans ma jeunesse glorieuse de la fin des années 70.

On revient au Vatican. La prière suivante, « Robichaud First Name Edgar », est divine. On arrive à la fin avec « I Can Squeeze My Own Juice », la messe est terminée, j’ai passé un très bon moment et un fameux retour en arrière. Je veux bien me convertir tout de suite à cette religion. Mes frères et mes sœurs, convertissez-vous en priorité. Vive les années 70, ça fait du bien. Merci, les artistes.

Liste des morceaux :

Face 1 :

1. The Thompsons
2. Custom Tailored Fir Cougars Comfort
3. Houndog Dick Man
4. Fast Food Lane Is The Matserpian
5. Augmented Reality

Face 2 :

1. My Head’s A Messs
2. Malaguti Machete
3. Oink Oink Oink Oink Oink
4. Street Fight Kaiser
5. Robichaud First Name Edgar
6. I Can Squeeze My Own Juice

Pays: FR
Chorizoloco
Sortie: 2013/02