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ZEN ROCK AND ROLL – Undone

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Derrière ce nom bizarre, se cache en fait le compositeur et multi-instrumentiste américain Jonathan Saunders. Celui-ci en est à son troisième album et comme toujours, il l’a réalisé de A jusque Z. Dans son travail, seul Ken White l’aura aidé pour la composition du premier morceau. L’album précédent sorti en 2004, était résolument orienté vers les sons propres aux premiers opus de Genesis. Cette fois-ci, Jonathan Saunders a décidé de revisiter le rock des années 80 et 90 et donc, de nous proposer un recueil de chansons proches de cette riche période musicale.

Pour les influences, on remarquera rapidement des similitudes avec la musique de Kansas, Boston, America, Toto, Yes ou même Camel. « All in The Dark » ouvre cette galette sur une composition typée eighties où, les claviers sont vintage et la voix y présente à certains moments une ressemblance avec celle de David Bowie. On retrouvera d’ailleurs cette similitude dans plusieurs des compositions. Cette première chanson est fort accessible et de format pour la radio puisqu’elle culmine à 4 minutes 17. « At The First Glance » mettra les claviers en avant et la composition fera apparaître le fantôme de Supertramp. Le ton est léger et entraînant. « Undone », la plage titulaire, montera en puissance grâce à des choeurs proches de Boston ou d’America. Les claviers qui prennent de l’altitude et le beau solo de guitare mettront bien en valeur cette troisième composition. « Antiquated Love Song » sera plus calme. Introduits par un piano et le chant, de nouveaux instruments feront leurs apparitions telle la flûte pour colorer cette ballade. « Strange » repartira vers un rock façon Toto. Le ton y sera de nouveau léger. « Concerto For The Original Sinners » constituera l’épique de cet opus avec un timing de près de 15 minutes. Les ambiances seront plus étranges, plus envoûtantes. Tel un vrai concerto, les instruments présents y seront nombreux, et le ton y sera plus profond et plus recherché. On notera ici une belle orchestration. « Lament » nous servira de dessert en la forme d’une courte plage très calme où s’entremêlent le piano et le chant.

Certains diront que c’est du déjà entendu ! C’est un peu vrai, mais il faut reconnaître qu’à lui tout seul Jonathan Saunders s’en sort plutôt bien. Pour un seul homme, cette réalisation mérite le respect, car si certaines compositions sont fort accessibles et semblables à ce qui a déjà été fait, d’autres dont l’épique présentent un beau travail au niveau de l’instrumentation. Un opus qui mérite donc que l’on s’y attarde !

Pays: US
ProgRock Records 252 / Bertus
Sortie: 2011

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