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ANDERSON, Jon – In the city of angels

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Je pense qu’il n’est pas nécessaire de vous rappeler qui est Jon Anderson. Chanteur et membre à part entière pendant de nombreuses années du mythique groupe Yes, collaborateur auprès de Mike Oldfield ou de Toto pour ne citer qu’eux, Jon Anderson a également écrit et réalisé de nombreux albums pour sa propre carrière solo. Celui que nous chroniquons aujourd’hui est en fait une nouvelle réédition d’un album sorti en 1988. À l’époque, le chanteur avait judicieusement fait appel à plusieurs membres du groupe Toto. En effet, on retrouvait Jeff Porcaro à la basse, Mike Porcaro à la batterie, Steve Lukather à la guitare et David Paich aux claviers. Un certain Michael Landau faisait également partie de l’aventure.

À sa sortie, l’opus avait relativement bien marché. Plusieurs compositions dont la plage « Hold on to love » avaient d’ailleurs connu un certain succès en radio. À l’époque, les plages de cet album s’inscrivaient bien dans la mouvance des Toto, Boston ou America qui composaient une musique assez accessible voir commerciale.

Prenons malgré tout le temps de décortiquer les chansons de cette réédition où l’on retrouve en plus une version single de « Hold on to love ». Ce dernier se décline donc ici sous deux versions toutes deux calibrées pour la radio. « If it wasn’t for love » est une ballade aux accents exotiques. « Sundancing » sonne très « Africa » avec un gros travail au niveau des percussions. S’ensuivent ensuite trois magnifiques ballades où la voix est bien mise en avant. On reste toujours ici dans un registre proche de Toto ou d’America.

« New civilisation » donne à nouveau plus de rythme grâce aux percussions et aux instruments à vent. Les choeurs prennent une place importante dans cette composition qui tire vers la soul et le funk. « It’s on fier » est une nouvelle ballade, ici axée sur le piano et la voix du chanteur. On constate un très beau travail concernant la batterie et les percussions. « Betcha » constitue un morceau rythmé comme ceux que l’on entendait dans les années 80 et 90. Les deux dernières compositions « Top of the world » et « Hurry Home » constitueront une montée en puissance grâce à une plus grande orchestration et un gros travail au niveau des choeurs. Ces deux dernières plages lorgneront vers un rock symphonique de qualité.

Que dire si ce n’est que cela sonne très West Coast made in California. Le son Toto est très présent, mais cela s’explique aisément par le line-up. En définitive, cette réédition de « In the city of angels » ravira bien sûr les fans de toujours, ceux de Yes, ceux de Jon Anderson et tous les nostalgiques de cette époque.

Pays: GB/US
Esoteric Recordings ECLEC 2246
Sortie: 2011/02/28 (réédition, original 1988)

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