OBEL, Agnes – Philharmonics
Bon, je vous préviens d’emblée, on ne peut pas dire du mal d’Agnes Obel. Me voilà donc à chroniquer une nouvelle fois un disque chanté par une prétendante au disque de l’année dans la catégorie meilleur espoir musical féminin. Agnes, je t’ai raté lors de ton passage au festival Europavox au Botanique. Oui je sais j’étais en retard, et alors que j’avais enfin réussi à me frayer un passage devant la scène, tu entamais ton dernier morceau devant ton clavier rouge, les cheveux déliés, à mille lieux de cette photo froide de toi sur la pochette (mais j’ai compris, tu veux ressembler au hibou en photo à l’arrière de celle-ci à moins que ce soit, comme le dit le dossier de presse, à Liv Ullmann, la muse de Bergman).
Ma petite Agnes, au risque de te fendre le coeur, je dois t’avouer que plus ton disque a fait la une des journaux comme Telerama, plus je me suis méfié de l’indice de buzz grandissant à ton égard. Ton disque tient la route, tu as une belle voix, mais tu ne t’éloignes pas vraiment du chemin tracé par tes consoeurs. Mais quand tu nous balances un titre comme « Riverside », avec son piano et son ambiance cinématographique, tu nous scotches. Alors, bien sûr, plein de bien-pensants musicalement ignares vont se pâmer à ton égard, mais j’irai quand même te voir en concert très bientôt parce que je suis sûr que sur scène ce n’est pas le grand sommeil comme sur ton cd.
Pays: DK
PIAS R195WCD
Sortie: 2010/10/04
Personnellement, j’aime assez son CD mais je l’aime moins depuis que je l’ai entendu à la Rotonde. En live, elle est beaucoup moins lisse.
J’étais scotché. Quelle force dans ce petit bout de femme !!! Je retourne la voir au Bota en mai. J’eus aimé aller à l’AB mais il n’y avait plus de place.
Donc, on se revoit après son prochain concert 😉