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CALIFORNIA, Randy – Kaptain Kopter and The Fabulous Twirly Birds

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Randy California (1951-1997, dont le vrai nom est Randy Wolfe) est surtout connu pour être le guitariste magique du groupe psychédélique Spirit. On commence à parler de lui en 1966 à New York, quand Randy California intègre les Blue Flames de Jimmy James, pseudonyme de Jimi Hendrix qui est bientôt sur le point de quitter les USA pour chercher fortune en Grande-Bretagne. Puis ce sera Spirit à partir de 1967, avec quatre premiers albums qui doivent tous figurer dans les bonnes discothèques : « Spirit » (1968), « The family that plays together » (1968), « Clear » (1969) et « 12 dreams of Dr. Sardonicus » (1970). Spirit entre alors dans une période de sommeil et Randy California en profite pour sortir son impressionnant premier album solo réalisé en 1972.

« Kaptain Kopter & The Fabulous Twirly Birds » est un formidable album de rock hendrixien où le disciple Randy California parvient presque à égaler le maître Jimi Hendrix. En parlant de maître, on retrouve aux côtés de Randy deux des anciens acolytes de Jimi : Noel Redding à la basse (sous le pseudonyme délicat de Clit McTorius) et Mitch Mitchell à la batterie (alias Henry Manchovitz). On trouve aussi un autre batteur du nom de Tim McGovern (un ancien du Velvert Turner Group), Larry Knight à la basse et Ed Cassidy également à la batterie (tous deux anciens Spirit). Les titres qui figurent sur cet album sont hendrixiens, donc somptueux et formidables de groove et d’énergie.

Les hostilités démarrent avec « Downer », au riff wha-wha qui vous imprime les tympans pour le reste de vos jours. « I don’t want nobody » (reprise de James Brown) est un funk lourd et énervé typiquement dans la grande tradition du maître Hendrix. California reprend « Day tripper » des Beatles, tout comme l’avait fait Hendrix lors d’une célèbre session à la BBC. En fait, à part deux titres originaux, le reste est composé de reprises : « Rain » (un autre titre des Beatles), « Things yet to come » (Love) ou « Mother and child reunion » (Paul Simon). Il n’y a pas de reprise d’Hendrix mais ce n‘est pas la peine puisque l’esprit d’Hendrix est présent chez les musiciens. Il n’y a pas une note dans cet album qui ne soit pas un régal pour les oreilles. Tout y est frais et insouciant en même temps qu’énergique. Il faut bien se dire qu’avec le regretté Randy California, on n’a pas d’angoisses à avoir car c’était un musicien exceptionnel.

Notons que la réédition CD de chez Esoteric Recordings propose trois titres en bonus : une reprise de « Walking the dog » qui figurait à l’époque sur le 45 tours promotionnel « Walking the dog/Live for the day » (également inclus) et une chute de studio non sélectionnée pour l’album, « Rebel » (signée Randy California).

Pays: US
Esoteric recordings ECLEC 2227
Sortie: 2010/10/25 (réédition, original 1972)

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