WICKED MINDS – From the Purple Skies
Wicked Minds est un groupe de hard rock italien. Il est composé de Lucio Calegari à la guitare, J.C. au chant, Paolo Negri à l’orgue, Andrea Concarotti à la batterie et Enrico Garilli à la basse.
Leur hard rock puisse beaucoup de son inspiration au sein de seventies. On ressent ainsi fortement l’influence de Uriah Heep. D’ailleurs, ils font justement une reprise de ce groupe, en l’occurence le célèbre « Gyspy » extrait du premier opus du Heep. Paolo Negri joue de l’Hammond tel un certain Ken Hensley. Les solos sont bien partagés entre claviers et guitare. Le chant de J.C. n’est pas non plus sans rappeler David Byron.
Si « From the Purple Skies » aurait pu être écrit par Uriah Heep, « The Elephant Stone » est plus rock et contient un passage acoustique jouant sur les ambiances et un superbe solo de guitare. « Drifting » débute sur le ton mystérieux de l’orgue puis explose. Ce titre présente ensuite des développements multiples, parfois ballade, parfois bien rock. « Across the Sunrise » démarre sur un solo de guitare grandiose. Ah oui, on aime çà ! Parfois, il rappelle le fameux « Gypsy ». Quant à « Forever My Queen », il s’agit d’une reprise de Pentagram.
« Rising Above » se distille en douceur. Le chant se place à l’avant plan. C’est aussi l’occasion pour le claviériste et le guitariste de se laisser aller quelque peu. Avec « Queen of Violet », on s’approche de Deep Purple tandis que « Space Child » s’enfonce un peu plus dans cette voie. La flûte donne à ce dernier une ambiance particulièrement séduisante dans des passages bien éloignés du hard rock, mais plus proche de la ballade. Il se terminera par un de ces solos dont le guitariste semble avoir le secret. Inutile de vous parler du légendaire « Gypsy » repris ici et déjà cité plus haut. C’est un classique du genre !
L’album se termine par un épique morceau de 18 minutes intitulé « Return to Uranus ». L’orgue prend la parole, la guitare lui emboîte le pas. La basse passe ensuite le tout à la vitesse supérieure. Cette fois, Black Sabbath n’est pas loin non plus. Basse et batterie rythment la marche du retour. Le claviériste se lache sur son Hammond puis laisse la place au guitariste qui se démène comme un beau diable le long de son manche. Puis, c’est flûte et synthés qui prennent la main pour nous faire mieux frémir, la guitare revenant ensuite porter l’estocade. Une finale de toute beauté !
En conclusion, si vous êtes un fan du Uriah Heep de la grande époque, écoutez cet opus qui vous replongera dans une musique et une ambiance bien particulière et intemporelle indissociable du Heep. Mais, l’album s’adresse aussi aux amateurs de hard rock mélodique.
Pays: IT
Black Widow Records BWRCD 076-2
Sortie: 2004/07/15