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STREET DOGS – Street Dogs

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Les Street Dogs arrivent de Boston et ont trouvé leur vocation dans le street punk. Qui dit street punk et Boston pense immédiatement aux Dropkick Murphys et le rapprochement est très bien vu puisque les Street Dogs et les Dropkick Murphys ont en commun le chanteur Mike McColgan. D’origine irlandaise, celui-ci est d’ailleurs l’un des fondateurs des Dropkick Murphys en 1996. McColgan est aussi issu d’une famille où il est de tradition de servir chez les pompiers. Fidèle à sa famille, McColgan quitte les Dropkick Murphys en 1998 après la réalisation de leur premier album « Do or die » pour rejoint le corps des pompiers de Boston.

Mais la vocation d’éteindre le feu est moins forte que celle de le mettre et McColgan retombe bien vite dans sa passion du punk rock en fondant Street Dogs en 2002. Le groupe se compose alors de Mike McColgan (chant), Rob Guidotti (guitare), Jeff Erna (batterie, ex-Dropkick Murphys) et Michelle Pallhaus (basse). Le groupe sort alors son premier album « Savin’ hill » en 2003. L’année suivante, McColgan procède à de gros remaniements et remplace tout le monde. Arrivent alors Johnny Rioux (basse), Marcus Hollar (guitare), Tobe Bean III (guitare) et Joe Sirois (batterie). Cette équipe enregistre « Back to the world » en 2005 et « Fading American dream » en 2006, des albums qui construisent le style du groupe, un street punk très proche des Dropkick Murphys mais moins riche en influences celtiques.

Paul Rucker remplace Joe Sirois à la batterie en 2007 et les Street Dogs éditent leur premier album chez le label Hellcat, « State of grace » (2008). La suite arrive ces temps-ci, avec « Street Dogs ». Le groupe garde les mêmes recettes street punk mais se veut plus mordant que sur l’album précédent, ce qui n’est pas un mal. Dix-huit morceaux, dont un seul dépasse les trois minutes, se chargent de mettre l’ambiance. L’ensemble passe assez bien, avec ces morceaux rapides de punk rock potache qui donnent envie de mettre le bordel dans le pub et de vider toute la Guinness disponible. Le premier tiers est très dynamique, on entre un peu plus dans la routine lors du second tiers et le dernier tiers reprend la bagarre comme au début.

Comme souvent en matière de street punk, on ne peut pas hurler au génie, mais cet album sympathique ravira les fans des Dropkick Murphys et ceux qui ne sont pas contre une bonne tranche de rock rigolard électrique et décomplexé.

Pays: US
Hellcat Records 0517-2
Sortie: 2010/08/30

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