SWEEK – the shooting star’s sigh…
Sweek est un groupe belge de la région de Andenne. C’est fou comme ce bassin mosan est fertile. « the shooting star’s sigh… » est leur tout premier album.
Ambiance étrange et un peu lugubre avec le premier morceau « Summer trip ». Les arrangements sont très dépouillés. C’est dans cet état d’esprit que débute « Microbacterium Leprae ». Mélange étrange de rock et d’instruments comme le violon et le violoncelle donne à ce titre un punch incroyable, une ambiance de thriller. On se croirait revenu quelques 35 ans en arrière avec certains travaux de Pink Floyd. Mais, le morceau est bien moderne et ses cordes lancinantes ont parfois des intonations de Venus. Les guitares finissent par cracher leurs cris de désespoirs pour ce superbe titre de près de dix minutes.
Bruits métalliques et bizarres, voici « Everybody takes the plane ». Entre arpèges et débauche guitaristique, les cordes des violon et violoncelle font merveille. Il se termine sur des voix « radiophoniques ». « Creutzfeld Jacobs » débute lui sur des voix d’astronautes. Le violon nous sort ses plaintes alors que le violoncelle crée le fond mystérieux. Les guitares explosent sur un rythme répétitif qui ajoute au mystère. On peut penser par moment aux travaux d’un certain Klaus Schulze avec « Audentity » en 1983, sauf qu’ici les guitares ont remplacé avantageusement les claviers.
« Things are bigger than they appear » se traîne un peu avec son dialogue et laisse peu de place à la musique durant les trois premières minutes. Ensuite, il décolle peu à peu pour donner le meilleur de lui-même. Les cordes sortent alors leurs plaintes et créent avec la guitare une ambiance lancinante et mystérieuse qui finira par exploser en une cacophonie finale du meilleur effet. Vous croyiez que c’était la fin ? Et bien non, le mystère revient au galop (ah les cordes!) et la vraie finale de ce titre de plus de 16 minutes s’envolera avec des sonorités métalliques et aériennes sur une rythmique d’enfer menée par le batteur.
« James piano » est un court intermède où juste le piano s’emballe. Nous terminerons avec « New James », un des meilleurs titres de cet album. A nouveau, le violon prend une grande part à son compte. Le morceau monte progressivement en puissance. La guitare crache son venin par doses successives jusqu’à ne plus pouvoir. Le rythme s’emballe avant le crash final. En guise de récompense, après un peu moins de 4 minutes d’attente non musicale, vous aurez droit à un bonus…
Avec cet album, Sweek devrait obtenir la reconnaissance méritée. Il est même probable que cela leur ouvre des portes, et pas seulement en Belgique !
Pays: BE
cartepostale records cd.cap1
Sortie: 2004/01/15
Simplement fabuleux
Superbe album…
+ d’infos sur # http://www.sweeker.be.tf / the SWEEK fansite
*jérôme
Meilleure découverte belge 2004. A travers MiB, j’ai découvert ce groupe et ce magnifique album aux sonorités superbes. Il vous enchantera du début à la fin par des moreaux d’une grande subtilité. Tout est excellent!