DEAD CONFEDERATE – Wrecking Ball
Dead Confederate nous vient des États-Unis, plus exactement de l’état de Géorgie. Ce « Wrecking Ball » est leur tout premier album. Ils ont été l’enregistrer à Austin (Texas) avec le producteur Mike McCarthy. Peu connu donc, mais leur renommée ne saurait que s’entendre, et sûrement très rapidement au vu de ce merveilleux premier opus.
Ce qui frappe d’emblée, c’est la voix aiguisée au papier de verre de leur chanteur Hardy Morris (aussi guitariste). Le gars n’a que 28 ans. Ça promet ! L’entendre est un régal. Mais il n’est bien entendu pas seul. Les guitares, dont celle de Walker Howie, distillent des riffs puissants et des notes acérées. La section rythmique du batteur Jason Scarboro et du bassiste Brantley Senn se montre heavy. Ajoutez à cela le claviériste John Watkins et le combo est au complet.
Dès l’entrée en matière, vous serez conquis. « Heavy Petting » est tout bonnement irrésistible. La voix nous fait fondre. Nous voilà pris dans leurs filets. Toute notre attention leur est accordée. Ils savent aussi offrir plus de douceur. Beaucoup de sensibilité s’échappe de « The Rat », dont l’ambiance enfle au fil du temps. Ils nous émerveillent avec « Goner » tissé dans la dentelle, et « It Was A Rose » à la guitare suintante et au chant mélancolique jusqu’au déchirement. Sur « Yer Circus », nous découvrons une ambiance lancinante où perle notre Venus.
Les guitares déchirantes de « All the Angels » soutiennent un chant transpirant la tristesse. Une puissance dévastatrice s’installe petit à petit. « Start Me Laughing » est plus hard rock, un hard rock très heavy qui résonne comme un appel au secours. Sûr que vous serez étonné par « The News Underneath » et son ambiance floydienne (presque un hommage) très aérienne dans une lenteur lascive.
Douceur lancinante au programme de « Flesh Colored Canvas ». Ce long titre (plus de 12 minutes !) leur permet d’étaler leur savoir-faire. Ils nous font fondre de bonheur. On en redemande ! Le morceau titulaire clôture l’album. Il démarre en chuchotant les paroles, puis explose en déployant une intensité captivante.
Mais tout n’est pas terminé, il y a encore trois bonus tout aussi indispensables. « Get Out » est d’une grande sensibilité avec une batterie explosive sur la fin. « Tortured Artist Saint » dévoile une tension extrême. « Shadow The Walls » est un rock plus endiablé avec une guitare bien incisive.
Dead Confederate a pris ses influences chez des gens comme Nirvana, Oceansize ou Brand New, avec même des tons se rapprochant de notre Venus national. Ce mélange ajouté à leur forte personnalité fait de ce premier opus une merveille à ne manquer sous aucun prétexte !
Pays: US
Kartel KCDL022
Sortie: 2009/10/26