KNIGHT AREA – The Sun Also Rises
Knight Area nous vient de Hollande. En fait, il s’agit plus d’un projet du claviériste Gerben Klazinga. Mais, depuis la réalisation de l’album, ils sont vraiment devenus un groupe et sont composés de Gerben Klazinga (claviers), Joop Klazinga (claviers et flûte), Mark Smit (chant), Mark Vermeule (guitares), Rinie Huygen (guitares), Gijs Koopman (basses) et Pieter van Hoorn (batterie et choeurs).
L’album débute par un très court titre instrumental, « Beyond ». Ensuite, le premier véritable morceau, intitulé « The Gate Of Eternity », se déroule comme un concept à part entière. Il alterne les passages doux et mélodiques avec d’autres plus heavy. Les interventions solo de la guitare séduisent particulièrement. Vient alors « Conspiracy », un titre qui doit beaucoup au IQ des années 80. La partie chantée semble cependant quelque peu dépassée. Dans la même veine, on trouve « Forever Now ». Le morceau est plus dynamique. On ressent également l’influence du grand Genesis par moment mais également celle de IQ période Menel.
« The Sun Also Rises », morceau titulaire, est un instrumental dominé par les nappes de claviers de Gerben Klazinga. Le très beau final est du pur Genesis, un peu de « Selling England By The Pound » et de « The Lamb Lies Down On Broadway ». « Conviction » est une des plus belles chansons de l’album. Le chant y est excellent et accrocheur, les synthés et la guitares se partagent les soli. Pour « Mortal Brow », le groupe reçoit une certaine Stephanie pour les backing vocals. L’ambiance s’assombrit avant d’exploser avec un solo de synthé et des nappes de claviers marillioniennes.
C’est la douceur qui prime sur « Moods Inspiring Clouds ». Musicalement très léger, ce titre permet au chant de se placer au devant de la scène. Pour « A New Day At Last », on notera les soli mélangés des claviers et guitares. La flûte nous plongera quant à elle dans une ambiance camelienne. L’album se termine comme il a commencé. Un morceau instrumental, « Saevis Tranquillis In Undis », aux accents classiques dans lequel on ne retrouvera que piano, synthés et un peu de guitare. Il s’écoule comme un fleuve tranquille tel un Mike Oldfield.
Ce beau projet de Gerben Klazinga, accompagné notamment de son frère Joop, plaira aux amateurs de rock progressif dominé par la période 80s. Nul doute que Knight Area a un bel avenir devant lui s’il perfectionne ses compositions et s’émancipe de son influence principale IQ, un peu trop présente. L’album devrait aussi plaire aux fans de Genesis et Marillion première époque.
Pays: NL
Laser’s Edge LE 1037
Sortie: 2004/01/27
très bel album à faire découvrir aux fans de prog néo ou plus ancien