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BLISS, Henry & THE SIDEWALKERS – Lovely Pretty Day

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Henry Bliss & The Sidewalkers. Retenez bien ce nom car voici un groupe qui risque bien de faire parler de lui dans les prochains mois, grâce à un premier album, « Lovely Pretty Day », d’une qualité exquise et d’une maturité étonnante pour un coup d’essai.

Cela dit, il faut relativiser les choses, puisque Henry Bliss (né Henry Gillet) est loin d’être un débutant. Bruxellois d’origine, il est dans le milieu depuis une bonne dizaine d’années au travers de différents groupes de rock, mais c’est en 2005 qu’il commence vraiment à se consacrer à un projet concret qui lui tient à cœur. Ecrire des chansons dans lesquelles il se raconte et grâce auxquelles il parviendra à se comprendre. Une sorte d’auto thérapie en quelque sorte.

En 2007, il s’adjoint les services des Sidewalkers (Olivier Van Steirtegem au piano et à la seconde guitare, Cédric de Meersman à la basse et Mounir Kadjaj à la batterie) qui, eux aussi, ont l’habitude de jouer ensemble vu qu’ils se connaissent depuis la fin des années 90. La symbiose entre ce petit monde est complète et le fruit de ces séances de répétitions et d’enregistrements donne « Lovely Pretty Day ».

C’est justement la plage titulaire qui ouvre la plaque et qui a tous les ingrédients nécessaires pour devenir un tube. Des mélodies travaillées, une voix agréable et des paroles facilement mémorisables. On ne comprendrait pas pourquoi ce morceau aussi spontané que rafraîchissant ne cartonne pas. Mais ce n’est que le début car la suite est au moins aussi intéressante. « Dancing In A Hotel », « Eyes Don’t Cry » et « Higher & Higher » sont trois singles potentiels qui amènent un petit rayon de soleil dans la grisaille ambiante.

On pense à un mélange entre Mud Flow (la voix de Henry Bliss est assez similaire à celle de Vincent Liben) et Girls In Hawaii. C’est dire si le sens des mélodies est développé dans le chef du groupe. Toutefois, si on ne connaissait pas leurs origines, on jurerait qu’ils sont britanniques tant leurs mélodies nous font penser à de la pop anglaise de qualité supérieure.

Mais il ne faut pas se limiter à cette comparaison, car leur palette de possibilités s’avère très large. Ainsi, Henry Bliss amène également une dose de sensibilité dans son écriture (le magnifique « Glory Seeking Sharks », « All Night Long »), tandis que sa voix complète à merveille un piano magique sur « It’s Alright » (que ne renierait pas Ghinzu) et surtout l’excellent « Hole ». Mentionnons aussi « Hurry Up » et « Atmosphere », les morceaux 13 et 13 bis qui révèlent une autre personnalité du groupe, plus remuante mais pas moins intéressante. Que du contraire même…

Finalement, l’auto thérapie de Henry Bliss risque bien de profiter à tout un chacun. Une écoute de « Lovely Pretty Day » au saut du lit vous donnera le sourire pour la journée entière. A consommer sans modération…

Pays: BE
Hebra Records HEBRA CD 279
Sortie: 2009/05/11

One thought on “BLISS, Henry & THE SIDEWALKERS – Lovely Pretty Day

  • Effectivement un bien bel album que j’ai acheté lors de leur dernier concert au Bota, la Belgique peut-être fière de tels artistes!
    En espèrant que l’étranger ne nous les enlèvent pas trop vite…même si ils méritent un succès internationnal.
    10/10 pour moi.
    Bernard

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