CHAOSWAVE – Dead eye dreaming
Chaoswave est fondé par le guitariste danois Henrik « Guf » Rangstrup (ex-Sinphonia) en 2003. L’homme vit alors en Italie depuis une année et il n’est donc pas étonnant de retrouver des musiciens transalpins dans le line-up : Fabio Carta (chant), Giorgia Fadda (chant), Marco Angioni (basse), Raphael Saini (batterie).
Le quintet compte faire du bon travail pour se faire remarquer et en 2005, sous l’égide du producteur Jacob Hansen (Pestilence, Mercenary, Mastodon), Chaoswave sort son premier album « The white noise within ». L’album est reçu à bras ouverts par les critiques et son metal est très bien coté dans les éditions italienne et française du magazine Rock Hard ainsi que Aardschock qui lui attribue une 8e place dans son palmarès. De nombreuses tournées en compagnie de pointures comme Entombed, Testament, Epica, Mercenary, Hatesphere, Opeth ont formé le potentiel dévastateur du groupe.
Après avoir quitté leur premier label DVS Records, Chaoswave décide de produire lui-même son deuxième disque, « Dead eye dreaming ». La préparation en studio se fait avec l’aide d’Andy LaRocque (qui a aussi produit King Diamond) et avec l’apport au chant de Steve Smyth (Nevermore, Testament), qui intervient sur trois titres.
L’association de toutes ces valeurs sûres de la profession a attiré l’attention du label Silverwolf qui commercialise le second opus de Chaoswave, désormais managé par Gordeon Music. Tout semble donc aller pour le mieux pour ce nouveau prétendant à la cour métallique des grands. L’album « Dead eye dreaming » développe en une douzaine de titres un heavy metal à la In Flames, Soilwork ou Nevermore, mâtiné de riffs monstrueux et de breaks que n’auraient pas renié Metallica ou Mastodon.
Sans déborder d’originalité, Chaoswave se distingue en effet par des riffs de guitares épaisses comme du blindage de T-72 et agressives comme une meute de loups. Le chant n’en fait jamais trop, ni éthéré comme ces groupes de metal à nanas en dentelles, ni éructé comme une bande d’hommes des cavernes death metal. La mélodie se mêle donc à des rythmiques percutantes et le tout est bien sympathique à écouter. Il ne reste plus qu’à voir ce que ces gaillards donnent sur scène, ce qui sera probablement le cas lors des prochains festivals européens de l’été.
Pays: IT
SWP 0010 CW
Sortie: 2009/03/06