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MAGENTA – Seven

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Après un premier double album intitulé « Revolutions » (sorti en 2001) unanimement reconnu dans le monde du rock progressif, les anglais de Magenta nous reviennent avec « Seven ». Ce second opus était attendu avec impatience, laquelle est bien récompensée. La composition du groupe? Au chant, on retrouve Christina alors que les claviers et la basse sont tenus par Rob Reed, la batterie par Tim Robinson, les guitares par Chris Fry et Martin Rosser. Ajouté à cela, le guitariste Martin Shellard sur « Sloth » et l’orchestre symphonique de Vienne pour quelques passages de cordes.

Alors que « Revolutions », tout excellent qu’il était, démontrait surtout la filiation génésienne du groupe, il est clair qu’avec « Seven » Magenta tient un opus plus personnel, plus mature. Pourtant, dès le début de « Gluttony », on ressent très fort les influences de Yes. Mais comment leur en vouloir tant c’est bien réalisé. Elles s’atténuent ensuite et laisse la part belle à la voix de Christina, plus séduisante encore que pour le premier opus. Les claviers sont mélodiques, la guitare nous fait fondre comme le ferait un Andy Latimer, la basse est quant à elle très « rutherford » dans la seconde partie.

« Envy » est un splendide morceau dans lequel Christina nous caresse les tympans. Les arrangements sont souvent simples avec des arpégés au piano. Les notes de guitares coulent telles un léger filet d’eau pure et le solo final nous arrive tel un miracle. Sur « Lust », on croit d’abord avoir affaire à un des meilleurs Camel qui soit. Mais, le titre se développe tout au long de ses plus de douze minutes en révélant les différentes facettes de Magenta. La guitare arrache des petits cris au début de « Greed », les claviers de Rob Reed partagent la tête d’affiche avec la guitare. Quelques passages vocaux très courts donnent une impression de comédie musicale. La basse assure sa présence avec grande distinction. Rob Reed y fait également des parties vocales qui se combinent parfaitement avec celles de Christina assurant ainsi au morceau une variété du meilleur cru.

« Anger » se développe en acoustique avec des jeux de voix et de cordes qui en font presqu’un classique. Ce n’est que peu avant le final qu’apparaissent basse et batterie pour ensuite disparaître et nous laisser avec un solo de guitare qui nous liquéfie tant sa sensibilité est grande. Après cette courte parenthèse, « Pride » apparaît très rythmé, une basse à la Squire, pleins de secondes voix. Aucun doute, Yes est présent, les Flower Kings sans doute aussi. Les synthés virevoltent. Pour terminer, « Sloth » débute avec les cordes de Vienne. Il se développe langoureusement, la guitare nous frôle. On frémit. Et c’est enfin l’explosion. Elle nous emporte par-dessus les nuages. Le final est splendide, superbe, et je manque de qualificatif pour le décrire. On appuiera sur replay directement la dernière note arrivée, encore et encore!

Ce « Seven » est excellent et je le conseille à tous les amateurs de rock progressif tendance IQ, Yes, Camel, Genesis et même les Flower Kings pour le superbe « Greed ».

Pays: GB
F2 Music 200403
Sortie: 2004/03/01

2 thoughts on “MAGENTA – Seven

  • Bonjour,
    Comme vous, plus j’entends ce groupe, moins je peux m’en décrocher :
    réellement superbe et d’une maturité qui ferait oublier la jeunesse de leurs auteurs.
    Tout ce que mon égo attends trouve là son écho ;-))))
    Une TRES grande nouveauté, et pourtant j’avais déjà été scotché par REVOLUTIONS ! ! ! ! !

    Ce Magenta est Magistral ! !
    Quel chance vous avez d’avoir pu les voir au spirit 66 ……
    @bientôt

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