ORENDA – A Tale Of A Tortured Soul
Ce groupe français inconnu à ce jour a pourtant dix années d’existence. Ils se sont formés en 1998 alors qu’ils étaient à la faculté de musicologie de Rouen. Pourtant ce « A Tale Of A Tortured Soul » est leur tout premier album et, O surprise, ils nous proposent d’emblée un album d’un niveau très élevé. C’est dire si passer à côté de cette rondelle serait une grave erreur.
« A Tale Of A Tortured Soul » se présente comme un concept album en trois actes de chacun trois morceaux. L’influence majeure est indéniablement Dream Theater. D’ailleurs ils ont commencé en faisant des reprises de ce groupe. Vous me direz alors qu’ils n’inventent rien. Non, ils n’inventent rien. Ils nous proposent un métal progressif complètement imbibé de leur modèle. Cependant ils le font si bien et avec tant d’idées côté compositions qu’ils seraient dommage de s’arrêter là.
Orenda n’a d’ailleurs pas à rougir face au théâtre du rêve. Leur chanteur possède une voix incroyable où l’on retrouve des tons LaBrie, les claviers virevoltent en tous sens et la guitare proposent riffs puissants et superbes soli, sans oublier une section rythmique de fer. Les atmosphères de cet opus séduiront immanquablement tous les fans de DT, tant dans les passages durs que dans la douceur mélodique qui baigne certains moments intenses. Ils ont même un petit avantage côté vocal puisqu’ils sont trois à chanter et que tous assurent des backing vocals.
Un des moments les plus poignants de cet opus est le troisième acte. Il faut dire que l’intensité monte au fil de l’écoute. Alors quand arrive « Night », c’est une véritable explosion, un feu d’artifice, bref c’est bien plus que plein les oreilles. Tout cela ne nous donne qu’une envie une fois arrivé au bout, appuyer à nouveau sur Play.
Un seul regret, les paroles qui se trouvent dans le livret sont écrites en si petit qu’il est pratiquement impossible de les lire sans une loupe. Il y a bien internet, mais tout n’y est pas et on n’est pas nécessairement devant son ordinateur quand on écoute un CD. D’ailleurs ils feraient bien de revoir leur site qui date quelque peu…
En tous les cas, ce premier Orenda est une révélation. Ils nous offrent ici un très bon album qui ravira les fans de Dream Theater. S’ils n’égalent pas les deux derniers opus de leur modèle, ils font malgré tout mieux que certains de leurs albums. C’est dire si cela vaut d’y tendre une oreille attentive.
Pays: FR
Musea Records FGBG 4744.AR
Sortie: 2008/04

Superbe premier album dans la lignée de Dream Theater(seul reproche dailleurs si il y en a un à faire), mais on ne va pas se plaindre tellement les bons groupes de prog francais sont rares car ici on a tout, la technique alliée à la mélodie, des titres accrocheurs, un concept sympathique, une production honnête pour de l’autoproduction, bref à écouter de toute urgence.
Ne pas se fier aux extraits sur le myspace car ils ne révèlent que 30% environ du potentiel de l’album.
Asuivre de très près…