PRAYING MANTIS – Keep it alive
Où l’on reparle de Praying Mantis avec cet album live sorti sous le patronage du label Frontiers, qui est enregistré à Milan dans le cadre de la cinquième édition du festival organisé par cette maison italienne mais qui ne porte pas le nom de ʺLive in Milanʺ, comme tous les disques live sortis par les poulains du label quand ceux-ci sont des survivants des années 80 remis en selle par Frontiers.
Surtout, cet album live est l’occasion de retrouver une légende de la New Wave Of British Heavy Metal, ayant échappé cent fois à la disparition et revenue de nos jours dans des sphères un peu plus accessibles pour ceux qui s’intéressent à Praying Mantis. Formé dès 1973 sous le nom de Junction, Praying Mantis voit arriver sa chance en 1981, dans le sillon d’Iron Maiden, Saxon ou Diamond Head, fers de lance de la New Wave Of British Heavy Metal. Ce sera l’album ʺTime tells no liesʺ qui va servir à Praying Mantis pour franchir les portes d’une certaine renommée initiée par le single ʺCaptured cityʺ de 1979. Et puis ce sera tout jusqu’en 1991, quand Praying Mantis daigne enfin sortir un deuxième album sous l’impulsion de Dennis Stratton, ex-guitariste d’Iron Maiden qui travaillera avec le groupe jusqu’en 2005, occasionnant la sortie de six albums supplémentaires. Les deux derniers de ces albums sortent sur le label Frontiers en 2000 (ʺNowhere to hideʺ) et 2003 (ʺThe journey goes onʺ), puis Praying Mantis continue de sortir d’autres albums sur Frontiers avec son nouveau guitariste Andy Burgess, qui épaule la fratrie historique Tino et Chris Troy, fondateurs du groupe.
Côté chanteurs, c’est un défilé interminable qui caractérise Praying Mantis, qui a quand même vu passer quelques grands noms du micro dans ses rangs : l’autre ex-Iron Maiden Paul Di’Anno (1990-91), Gary Barden (ex-Michael Schenker Group, Statetrooper), Tony O’Hora (ex-Onslaught, Statetrooper), sans oublier l’Uriah Heep Bernie Shaw dans les années 80. Aujourd’hui, c’est le néerlandais John Cuijpers qui assure le chant et qui a participé aux derniers albums ʺLegacyʺ (2015) et ʺGravityʺ (2018).
C’est en quelque sorte un bref résumé de la carrière de Praying Mantis que l’on trouve sur cet album live, puisque le groupe propose à la fois du très ancien (le classique ʺCaptured cityʺ en ouverture et ʺChildren of the Earthʺ du premier album en final) et du récent (quelques morceaux des deux derniers albums), avec en prime des morceaux en provenance d’albums des années 90, comme ʺDream onʺ ou ʺTime slipping awayʺ. L’atmosphère de la scène réussit à Praying Mantis qui livre ici une prestation enthousiaste, très communicative avec le public et animée d’une force indomptable. Le guitariste Tino Troy fête son anniversaire sur scène, ce qui contribue à a bonne humeur et à la joie de jouer du groupe.
Voilà une occasion d’écouter un bon live en provenance d’un groupe toujours vaillant, ce qui fera plaisir à ceux qui ont gardé leur confiance dans Praying Mantis en souvenir du bon vieux temps des années 80.
Le groupe :
John Cuijpers (chant)
Tino Troy (guitare et chant)
Chris Troy (basse et chant)
Andy Burgess (basse et chant)
Hans In’t Zandt (batterie)
L’album :
ʺCaptured Cityʺ (single ʺCaptured cityʺ, 1979)
ʺPanic In The Streetsʺ (album ʺTime tells no liesʺ, 1981)
ʺHighwayʺ (album ʺSanctuaryʺ, 2009)
ʺBelievableʺ (album ʺLegacyʺ, 2015)
ʺKeep It Aliveʺ (album ʺGravityʺ, 2018)
ʺMantis Anthemʺ (album ʺGravityʺ, 2018)
ʺDream Onʺ (album ʺA cry for the new worldʺ, 1993)
ʺFight For Your Honourʺ (album ʺLegacyʺ, 2015)
ʺTime Slipping Awayʺ (album ʺPredator in disguiseʺ, 1991)
ʺChildren Of The Earthʺ (album ʺTime tells no liesʺ, 1981)
https://www.facebook.com/PrayingMantisUKRockMetal/
Pays: GB
Frontiers Music
Sortie: 2019/12/06