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MERCYLESS – The mother of all plagues

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Depuis son retour aux affaires en 2010, les choses ont l’air de se dérouler au mieux pour Mercyless. Le groupe vétéran de la scène death metal française pourra sans doute fêter ses 35 ans en 2022 en étant toujours en forme, surtout avec la sortie de ce ʺMother of all plaguesʺ, septième album de Mercyless, toujours mené d’une main de fer par Max Otero, unique membre restant et fondateur du groupe.

Historiquement parlant, Mercyless avait connu son heure de gloire en 1993, avec l’album ʺColoured funeralʺ qui avait été édité par la célèbre maison Century Media. Puis après une décennie 90 bien chargée, le groupe s’était endormi un bon moment pour renaître de ses cendres à l’orée des années 2010. La maison française Kaotoxin, devenue depuis Xenokorp, avait repris le combo mulhousien sous son aile avec la sortie des albums ʺUnholy black splendorʺ (2013) et ʺPathetic divinityʺ (2016), deux albums convaincants complétés par la réédition de ʺColoured funeralʺ en 2018. C’est maintenant au tour du nouvel album ʺThe mother of all plaguesʺ d’enfoncer le clou et de démontrer que Mercyless a toujours de la cartouche à sanglier dans les guitares.

Max Otero est ici entouré de Laurent Michalak (batterie) et Gautier Merklen (guitare), des mercenaires qui officiaient déjà sur le précédent album (et même celui d’avant pour Laurent Michalak). Le trio propose ici une nouvelle fournée de morceaux brûlants, sortis des usines d’armement et destinés à frapper l’inconscient collectif des masses à l’aide d’un death metal old school du meilleur aloi. L’album est compact, cohérent, virulent et même si son homogénéité vient en fait d’une propension à jouer toujours un peu les mêmes choses, il se fait remarquer par sa redoutable efficacité. Oui, c’est toujours un peu la même chose, mais n’est-ce pas là la définition du death metal old school ? Il faut bien que les auditeurs, désormais blanchis sous le harnais, qui ont l’habitude de ce genre métal ne soient pas bousculés dans leurs repères. Il ne faut pas brusquer les vieux, c’est mauvais pour leur tension.

En ayant donc retrouvé les réflexes du death metal des origines, on peut donc profiter sans honte de cette belle série de titres puissants et brutaux, dont ʺRival of the Nazareneʺ, ʺBring me his headʺ, le pesant ʺLaqueum diaboliʺ, le tourmenté ʺInherit the kingdom of Horusʺ, l’infernale plage titulaire ʺThe mother of all plaguesʺ et le sauvage ʺAll souls are mineʺ constituent les temps forts. La production est soignée, le chant est agressif à souhait, les guitares débitent de la viande de troll à haute intensité, que demander de plus ?

Le groupe :

Max Otero (chant et guitare)
Laurent Michalak (batterie)
Gautier Merklen (guitare)

L’album :

ʺInfectionʺ (01:34)
ʺRival of the Nazareneʺ (04:05)
ʺBanished from Heavenʺ (03:11)
ʺBring Me His Headʺ (04:05)
ʺContagionʺ (00:50)
ʺLaqueum Diaboliʺ (03:26)
ʺDescending to Conquerʺ (03:24)
ʺInherit the Kingdom of Horusʺ (03:44)
ʺThe Mother of All Plaguesʺ (03:54)
ʺAll Souls Are Mineʺ (04:18)
ʺLitany of Supplicationʺ (02:38)

https://www.facebook.com/mercylesscult/

Pays: FR
Xenokorp Records
Sortie: 2020/08/21

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