LANDFALL – The turning point
Décidément, la ville de Curitiba au Brésil semble avoir attiré pour de bon les chasseurs de têtes de Frontiers Music. Ceux-ci avaient déjà dégotté dans cette cité les métallurgistes gothiques de Semblant, ils avaient aussi fait main basse sur l’excellent combo hard FM Electric Mob et voici qu’ils ramènent de la jungle ce groupe Landfall qui, analyse faite, n’est pas une divine surprise pour les sélectionneurs de Frontiers puisqu’ils avaient déjà découvert son chanteur Gui Oliver dans le groupe Auras, ayant sorti son unique album sur le label Frontiers en 2010.
L’affaire est donc entendue et elle n’apporte pas vraiment de vent révolutionnaire dans les choix du label italien, qui mise ici sur du bon vieux hard rock mélodique, tel qu’il était déjà audible sur l’album d’Auras, un groupe qui fait une fixation sur Journey. Gui Oliver se prenait déjà pour le chanteur Steve Perry chez Auras il y a dix ans, il n’y a aucune raison pour qu’il se détourne de son modèle sur ce premier album de Landfall. ʺThe turning pointʺ, sur lequel on trouve également Marcelo Gelbcke (guitare), Thiago Forbeci (basse) et Felipe Souzza (batterie), n’en est donc pas vraiment un mais il y a ici suffisamment de matériel classique pour plaire aux amateurs de Journey, White Lion Dokken ou Extreme.
Landfall est en fait une association entre les trois musiciens instrumentistes qui ont créé le groupe (appelé W.I.L.D. à l’époque) et l’arrivée de Gui Oliver, qui n’avait plus fait grand-chose de concret depuis la sortie de l’album d’Auras. L’alchimie fonctionne bien et le résultat donne ce sympathique album, on ne peut plus classique dans le genre et donc intemporel. L’album aurait pu très bien sortir il y trente-cinq ans, personne ne s’en serait aperçu. Il reste que d’agréables chansons énergiques et mélodieuses comme ʺRush hourʺ, ʺAcross the streetʺ, ʺTaxi driverʺ, ʺRoundaboutʺ ou ʺSound of the cityʺ (des chansons ayant toutes curieusement un lien avec le thème de la ville) viennent jalonner cet album, qui se distingue aussi par la très belle ballade ʺDon’t come easyʺ, romantique à souhait. Intéressant pour les auditeurs indécrottables de hard FM, mais pas vital pour les autres.
Le groupe :
Gui Oliver (chant)
Felipe Souzza (batterie)
Marcelo Gelbcke (guitare)
Thiago Forbeci (basse)
L’album :
ʺRush Hour»
ʺNo Way Outʺ
ʺJane’s Carouselʺ
ʺAcross The Streetʺ
ʺDon’t Come Easyʺ
ʺTaxi Driverʺ
ʺDistant Loveʺ
ʺRoundaboutʺ
ʺRoad of Dreamsʺ
ʺHope Hillʺ
ʺSound of the Cityʺ
https://www.facebook.com/landfallofficial/
Pays: BR
Frontiers Music
Sortie: 2020/09/04