KAUSE 4 KONFLIKT – Fornication under control of king
Les origines de Kause 4 Konflikt remontent à une vingtaine d’années, avec un combo parisien du nom de Psoriaris qui exploitait une veine death metal et qui avait fini par éditer son album ʺLethal treatmentʺ en 2009 avant de splitter l’année suivante. Trois des membres de Psoriasis, Docteur Beurk (guitare et chœurs), Docteur Skalp (chant et guitare) et Docteur Ex-Humer (basse) décident de continuer l’aventure sous le nom de Kause 4 Konflikt et recrutent un certain Boban Tomic, alias BBK, à la batterie (ex-Apocalypse Now, ex-Fatal, ex-No Return, ex-Korum). Histoire de changer de pseudonymes, Docteur Ex-Humer devient ARX, Docteur Skalp est RKG et Docteur Beurk se renomme Jay. Le quatuor change d’orientation musicale et opte pour un mélange hardcore/death metal velu et sans compromis.
Après la sortie du premier album ʺNo better friend – no worse enemyʺ en 2013, branle-bas de combat : ARX et RKG quittent le groupe. Qu’à cela ne tienne, Jay et BBK les remplacent par Kant Un (guitare), Alexis (basse) et Seb Otis (chant) et la bagarre se poursuit sur le EP ʺBehaviourʺ (2016). Ce mini-album cinq titres sort à compte d’auteur et sert finalement à répandre la réputation de Kause 4 Konflikt, qui finit par attirer l’attention des chasseurs de têtes du label Deadlight Entertainment, label parisien qui monte régulièrement en puissance depuis une dizaine d’années (Ataraxie, The Lumberjack Feedback, Verbal Razors, Fiend, Deliverance…).
C’est ainsi que Kause 4 Konflikt sort cette année des usines d’armement sa nouvelle bombe thermonucléaire qui va réchauffer les cœurs en plein milieu de l’hiver et filer quelques coups de pieds au derrière. Les dix nouveaux titres ont été enregistrés au studio Vamacara, qui fondit autrefois dans l’acier des plaques fumantes réalisées par des combos comme Loudblast, Sinsaenum ou Dagoba. L’album s’appelle ʺFornication under control of Kingʺ, qui est censé être l’appellation d’origine du fameux gros mot de quatre lettres cher à nos amis anglo-saxons.
Et en effet, il va être ici question d’envoyer tout le monde se faire f… avec un hardcore particulièrement agressif qui ne se fait aucune illusion sur le devenir de notre monde corrompu et vicieux. Kause 4 Konflikt a même appelé à la rescousse quelques invités comme les Tambours Du Bronx qui viennent cogner sur le morceau ʺJaw breakerʺ, et le chanteur Esben Hansen (des groupes HateSphere et Swindler) qui vient s’arracher les cordes vocales sur ʺScapegoatʺ. L’album compte d’autres jolies compositions tout en finesse parnassienne, comme ʺT.A.R.G.E.T.ʺ ou ʺThe wholeʺ, dont les riffs viennent nous frotter les tympans au papier de verre.
Ici, les choses sont simples et directes, Kause 4 Konflikt fonce à travers tout avec une impitoyable chaudière musicale lancée à fond de train vers l’enfer. L’artwork de l’album a été quant à lui confié à Visuel Injuries, connu pour ses travaux graphiques pour le Hellfest. Voilà donc de quoi se distraire les yeux et les oreilles à l’occasion de cette séance sonore particulièrement agitée.
Le groupe :
BBK (batterie)
Jay (guitare)
Kant Un (guitare)
Alexis (basse)
Seb Otis (chant)
L’album :
ʺLess Oneʺ (01:23)
ʺYou Sign For Itʺ (03:28)
ʺGod Pretendsʺ (03:23)
ʺNothing For No Oneʺ (04:15)
ʺJaw Breakerʺ (03:20)
ʺScapegoatʺ (03:08)
ʺAin’t Give A shitʺ (03:38)
ʺT.A.R.G.E.T.ʺ (03:30)
ʺThe Wholeʺ (04:23)
ʺRegabʺ (03:58)
https://www.facebook.com/Kause4konfliktofficial/
Pays: FR
Deadlight Records
Sortie: 2020/01/31