DYNAZTY – The Dark Delight
Créé à Stockholm en 2008, le groupe Dynazty a rapidement su s’imposer sur la scène du heavy metal mélodique. Le groupe tourne énormément et se forge déjà une belle réputation au fil de ses 4 premiers albums. Après une tournée de 60 dates pour promouvoir son 5e album, «Titanic Mass» (2016), le groupe s’attelle à l’écriture de l’album «Firesign» sorti en 2018. Nouveau carton auprès du public et des critiques. Appliquant à la lettre l’adage « Il faut battre le fer pendant qu’il est encore chaud », les métallurgistes suédois n’ont pas tardé à se remettre au travail et ont accouché d’un nouvel opus, «The Dark Delight» dont la sortie est programmée ce 3 avril.
Mais qui se cache donc derrière cette excellente formation de l’école suédoise? Leurs noms ne vous sont peut-être pas encore très familiers et pourtant ils ont déjà tous participé à des projets bien connus. Il s’agit du chanteur Nils Molin (Amaranthe), des guitaristes Love Magnusson (Dee Snider, Joe Lynn Turner) et Mikael Lavér, du bassiste Jonathan Olsson (Lindemann, QFT, Pain) et du batteur Georg Härnsten Egg (Dee Snider, Joe Lynn Turner). Leur musique peut être décrite comme une forme moderne de (power) metal mélodique.
Pour vous faire une petite idée, le label a eu l’excellente idée de mettre en ligne trois extraits de ce nouvel opus.
Commençons par l’excellent «Presence of Mind», qui compte déjà plus de 700.000 vues au compteur:
Tout aussi réussi, le clip de «Heartless Madness» va certainement vous donner envie de vous dérouiller les cervicales à grands coups de headbanging:
Pour achever de nous mettre l’eau à la bouche, si ce n’était pas déjà fait, voici le troisième extrait avec «Waterfall»:
L’écoute de la suite de l’album est à l’avenant. Une musicalité exceptionnelle, des mélodies hyper entraînantes, un chanteur parfaitement maître de son art (capable de monter assez haut comme sur «Threading The Needle») et une production soignée pour nous faire vibrer et nous offrir un magnifique voyage musical.
Dynazty a réussi à se trouver une marque de fabrique mêlant des mélodies parfaitement ciselées et une réalisation parfaite. Ici encore, le groupe a mis dans le mille avec ces 13 nouvelles compos qui forment un ensemble très cohérent. Hormis les sonorités plus celtiques de «The Man And The Elements», les 13 titres de cet album présentent une belle cohérence et ne demandent qu’à être réécoutés en boucle. «Paradise Of The Architect» fait assez fort penser au style d’Amaranthe et l’on s’attendrait presque à entendre la voix d’Elize Ryd. Mention aussi pour la traditionnelle ballade (incontournable sur ce type d’album) avec «Hologram».
Il ne fait aucun doute que cet album marque la consécration du travail de ce groupe hyper talentueux. Par souci d’exhaustivité, signalons aussi que «The Dark Delight» a bénéficié aussi d’un mixage hypervitaminé signé Jacob Hansen.
Bref, Dynazty continue à monter en puissance et nous propose ici un album incontournable qui devrait séduire tous les amateurs de rock/métal mélodique, voire une large frange du grand public. Un concentré de bonheur bien utile par les temps qui courent…
Liste des morceaux:
- Presence Of Mind
- Paradise Of The Architect
- The Black
- From Sound To Silence (ft. GG6)
- Hologram
- Heartless Madness
- Waterfall
- Threading The Needle
- The Man And The Elements
- Apex
- The Road To Redemption
- The Dark Delight
- The Shoulder Devil
Pays: SE
AFM Records
Sortie: 2020/04/03