DEAFENING OPERA – Driftwood
Voilà donc un groupe que j’ai déjà eu l’occasion de chroniquer sans compter le fait que, j’ai à l’époque rencontré certains de ses membres au Spirit Of 66 de Verviers, lors d’une Convention Prog-Resiste je pense. Il était donc logique de profiter de la sortie de ce nouvel opus, pour reprendre contact avec la formation allemande Deafening Opera et surtout, savoir où en est son évolution artistique avec manifestement un virage du rock-progressif vers un prog acoustique influencé par le folk et le jazz. D’ailleurs à l’image de la courte intro où guitare acoustique s’associe à une orchestration classique sur un mode feutré comme aussi, sur cet extrait Medley avec aussi la présentation en anglais :
Mais passons à un premier extrait complet avec la première composition qui elle-aussi, présente une alchimie entre pop-folk et néo-classique puisque, la guitare sèche s’acclimate à nouveau avec le piano sans oublier la section rythmique, cette dernière restant maîtrisée :
Ajoutons-y un travail vocal lui-aussi temporisé et vous aurez donc, une musique faite pour l’évasion de l’esprit dû à une orchestration calibrée au millimètre avec un dosage changeant selon qu’il y a ou pas des voix avec au final, un savant mélange entre folk et néo-classique ! Mais ce n’est point tout car plus loin, on perçoit un tempo plutôt funky et donc bien balancé avec aussi des pincées de soul et de jazz, grâce au son de l’orgue sans oublier un retour vers une ballade folk-rock voir country qui prend par la suite plus de punch. Donc manifestement les membres du groupe ont choisi de brouiller les pistes ou plutôt, de démontrer qu’ils savent maitriser plusieurs styles et forcément plusieurs courants musicaux, ce qui force le respect. Sur ce je vous propose la découverte d’une superbe ballade néo-classique/folk :
Magnifique il n’y a pas d’autres mots il me semble et ce n’est pas tout puisque, la suite conserve ce mode posé voir feutré construit tout en délicatesse avec en sus, une voix féminine :
Et la suite reste d’un même tonneau et c’est tant mieux car, on garde comme fil conducteur un travail de composition réfléchi tourné clairement vers l’univers acoustique mais aussi, vers celui du néo-classique sans oublier çà et là des passages tirant vers le jazz, la soul ou encore le classic-rock…du bel ouvrage et du travail bien fait. Ci-dessous le Bandcamp pour découvrir l’ensemble des compositions :
https://deafening-opera.bandcamp.com/
Une orchestration remarquable !
Le groupe:
Moritz Frey (guitares, piano, chœurs)
Christian Eckstein (basse, chœurs)
Thomas Moser (guitares)
Konrad Diesch (batterie)
Adrian Daleore (chant)
L’album:
« Murghab morning »
« 25.000 miles »
« Snowman’s meadow »
« Outlaw feline »
« As night and day collide »
« Farewell kiss »
« Man and machine »
« Little Stone »
Pays: DE
Autoproduction
Sortie: 2021/08/17