BIG CITY – Sunwind Sails
Les Norvégiens de Big City avaient été très impressionnants sur leur troisième album ʺTestity Xʺ en 2021, accueilli à bon escient par la maison Frontiers Music. On avait ainsi pu découvrir les talents flamboyants pour le métal mélodique de Jørgen Bergersen (chant), Daniel Olaisen (guitare rythmique et acoustique), Frank Ørland (guitares), Miguel Pereira (basse), Frank Nordeng Røe (batterie et percussion).
Eh bien, on va rassurer tout le monde en annonçant que le successeur ʺSunwind sailsʺ est du même tonneau que son prédécesseur et que ça cartonne tous azimuts dans tous les coins ! On se souvient que le patron de l’affaire est Daniel Olaisen, qui dispensait son goût pour le métal extrême dans des groupes comme Scariot, Cobolt 60, Blood Red Throne ou Zerozonic. Avec Big City, ce garçon fait parler ses penchants pour un hard rock et heavy metal aux relents mélodiques mais néanmoins couillus, dans une veine Keel ou Pretty Maids.
Dans Big City, Olaisen a embarqué son complice Frank Ørland (qui vient de Scariot) et a embauché Frank Nordeng Røe (Withem, Maraton, batteur de session pour Circus Maximus et Leprous) et Geir Inge Olsen comme bassiste (remplacé depuis par Miguel Pereira). Depuis que le nouveau chanteur Jørgen Bergersen a repris le micro en main, le groupe semble marcher sur l’eau. ʺTestify Xʺ avait imposé le respect et voici maintenant que ʺSunwind Sailsʺ fait de même. De quoi se plaint-on ?
Et c’est donc parti pour une cavalcade furieuse au pays d’un hard mélodique décomplexé qui fait hurler les guitares, foncer les rythmiques et libère un chant qui en fait des tonnes avec force et talent. C’est très simple, les dix morceaux envoient des éclairs du début à la fin. On ne connaît aucun temps mort au cours de cette avalanche d’électricité salvatrice où on s’aperçoit que les musiciens sont tout sauf des manchots. On prêtera une oreille attentive aux exploits de la basse, en particulier. Ce Miguel Pereira est un petit dieu de la quatre-cordes.
Et ainsi, c’est un véritable festival de hard rock pimpant et explosif, qui tient l’auditeur en haleine tout au long de ʺI’m somebodyʺ, ʺSons of desireʺ, ʺHuman mindʺ ou ʺCollin’s looking for a hideoutʺ. Après cette attaque de quatre morceaux tout en splendeur, on sent poindre un début de ballade sur ʺDiamond in the roughʺ. Mais tout ceci n’est qu’un leurre ! Il faut à peine quelques secondes au groupe pour rebrancher les guitares sur une pile au plutonium et envoyer des murs de décibels et des solos féroces. Et ça repart de plus belle dans le gros son altier avec ʺNowʺ, le brutal ʺAfter the raidʺ, le martial ʺSunwind sailsʺ, un ʺSilver lineʺ qui se propulse sur des envolées de guitares et de claviers ou ʺSparks of eternityʺ qui semble terminer l’album sur une ballade mais relance la pompe à bruits avec force métal mélodique. Vous prenez du Dio, du Whitesnake et du Judas Priest, vous mélangez tout ça dans un shaker en fonte et vous obtenez Big City. Ivresse garantie !
Le groupe :
Jørgen Bergersen (chant)
Daniel Olaisen (guitare rythmique et acoustique)
Frank Ørland (guitares)
Miguel Pereira (basse)
Frank Nordeng Røe (batterie et percussion)
L’album :
ʺI’m Somebodyʺ
ʺSons of Desireʺ
ʺHuman Mindʺ
ʺCollin’s Looking For A Hideoutʺ
ʺDiamond In The Roughʺ
ʺNowʺ
ʺAfter The Raidʺ
ʺSunwind Sailsʺ
ʺSilver Lineʺ
ʺSparks Of Eternityʺ
https://www.facebook.com/bigcitynorway
Pays: NO
Frontiers Music
Sortie: 2023/01/20