D-A-D – A Prayer For The Loud

Au début des années ’80, un petit groupe voit le jour dans la capitale du Danemark sous le nom de Disneyland After Dark. Après un premier EP sorti en 1985, le groupe accouche en 1986 d’un premier album intitulé «Call Of The Wild». La percée internationale arrivera en 1989. Mais avec le succès arrivent les premiers gros ennuis: menacé de poursuites par la compagnie américaine gérant les intérêts de la plus célèbre souris du monde et de tout son panthéon de personnages cultes du monde de l’animation, le groupe est contraint de changer de nom et opte alors pour D-A-D. On retrouve d’ailleurs une pique adressée au géant américain de l’animation dans le titre du dernier album en date du groupe : «DIC.NII.LAN.DAFT.ERD.ARK» (2011).

Le groupe aura mis huit ans pour mûrir son nouvel opus «Prayer For The Loud», le 12e de leur discographie. Cela ne veut cependant pas dire pour autant que le groupe avait disparu des radars puisque notre collègue Michel avait eu l’occasion de le voir sur la scène du Raismes Fest 2017… Pour son grand retour en 2019, le quatuor de D-A-D a décidé de se recentrer sur ses fondamentaux: quatre gars qui jouent du rock avec une énergie féroce, des chansons entraînantes et une passion contagieuse. Le nouvel album «A Prayer For The Loud» s’inscrit dans le droit fil d’albums de D-A-D comme «No Fuel Left For The Pilgrims» et «Riskin’ It All».

Découvrons ensemble un premier extrait de l’album intitulé «Burning Star» :

Un son rock sans compromis doublé d’un groove hors pair, des riffs de guitare faisant écho à une batterie classique dynamique, des références musicales aux albums précédents du groupe sans tomber dans l’autoplagiat, une niaque qui fait plaisir à entendre («Musical Chairs»), un sens certain de la mélodie aussi dans les ballades («A Drug For The Heart»), une production magnifiant les qualités du groupe grâce à la patte de Nick Foss et Rune Nissen Petersen. Bref, un album qui vaut vraiment le détour et qui ravira les amateurs de groupes hard rock (alternatif) comme les Norvégiens d’Audrey Horne.