The Paradox Twin au Spirit of 66 : découvrir ce groupe en ‘Live’ !
Ayant chroniqué les deux excellents albums « The Importance of Mr Bedlam » (2018) et « Silence From Signals » (2021) de ce projet initié en 2014 par Danny Sorrell (composition, écriture, guitare, chant, claviers) et produit par ‘Monsieur’ John Mitchell (Arena, Frost, Kino, Lonely Robot), je me devais d’être présent ce jeudi 30 mai au Spirit of 66, pour découvrir en ‘Live ‘ ces magnifiques compositions…n’ayons pas peur des mots ! Ayant connu pas mal de remaniement de personnel surtout au niveau des chanteuses, Diana Fox et Leland Freeman auront tenu respectivement la basse et la guitare sur les deux albums alors que Graham Brown est arrivé derrière les fûts pour le second opus et, est toujours présent pour cette mini-tournée qui emmène le groupe de chez nous vers la Hollande puis l’Angleterre. Hormis Danny et Graham le line-up actuel comporte Sarah Bayley au chant et aux chœurs, Steve Mills (Lonely Robot) à la basse et surtout, la présence de John Mitchell en personne à la guitare !
Voilà une autre bonne raison pour laquelle je ne pouvais pas rater ce concert mais bien entendu, la raison primordiale était de pouvoir rencontrer le concepteur Danny Sorrell et surtout de redécouvrir autrement cette excellente musique donc, je fus là avec quelques têtes connues bien sûr nos amis les Progueux venus de chez nous mais aussi de France, de Suisse et même d’Angleterre ! Un concert où le groupe aura joué en première partie l’intégralité du premier album et donc les sept titres, entrecoupés de plusieurs intro sous forme de programmations atmosphériques d’ailleurs, ce sont aussi des programmations qui auront servis d’ouverture avant l’arrivée des musiciens et chanteuse sur scène. Concernant cette première partie l’on découvre le concepteur aux avant-postes maîtrisant guitare, claviers et chant avec d’ailleurs, un beau travail au niveau de la 6 cordes pour laquelle, Danny nous délivre une large gamme de sons allant du ’grave métallique à l’aigu mélodique’. Ici il faut le dire épaulé de mains de maître par John Mitchell qui de son côté, assurera avec panache les lignes rythmiques mais surtout de nombreux soli démontrant si ce n’est encore nécessaire, qu’il est un grand guitariste. Côté section rythmique Graham assure derrière les fûts et les cymbales quant à Steve, je vous avoue avoir perçu quelques beaux passages distillés via une basse ronronnant maintenant du côté chant féminin forcément, un timbre de voix n’est pas l’autre et donc il en découle une autre coloration sur les compositions. Côté rendu musical l’on perçoit une dominance de passages instrumentaux où, les deux guitares couvrent l’espace sonore pour construire un très chouette rock-progressif/rock-alternatif avec finalement une autre approche que les versions en studio et, c’est peut-être là l’intérêt de pouvoir assimiler les deux facettes du travail d’un groupe. Une première partie où tous ceux qui avait déjà enregistré les morceaux dans leur tête, ont pu redécouvrir de très beaux passages comme pour l’extrait ci-dessous :
Après une très courte pause juste afin de descendre et remonter l’escalier des loges du Spirit, le groupe nous revient pour jouer quatre compositions du second opus et non des moindres en fait, c’est carrément quatre vraies réussites que reprend l’ensemble des musiciens/chanteur/chanteuse et ce, pour le plus grand plaisir du public présent…une second partie des plus intenses ! J’en profite pour vous renvoyer vers ces deux extraits qui à eux-seuls, définissent la magnifique musique de cette jeune formation anglaise :
Comme l’ont dit plusieurs personnes présentes certains se reconnaîtront je pense, ce fût une chouette découverte et personnellement, je ne regrette pas d’être venu à Verviers pour voir The Paradox Twin que du contraire, j’étais vraiment content d’être là et de pouvoir échanger mes impressions avec de vrais amateurs de Prog.