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LAZULI + MONNAIE DE SINGE (MDS) Chez Paulette ou, comment passer une super belle soirée !

Second retour en terres lorraines et plus exactement seconde expédition vers le joli village de Pagney-Derrière-Barine, pour frotter à nouveau le planché et le carrelage de la mythique salle de Chez Paulette puisque, votre serviteur a décidé de faire plaisir et confiance à la sympathique équipe d’ARPEGIA en faisant le déplacement dans le nord-est de la France pour voir Lazuli et découvrir Monnaie de Singe en concert. C’est un parcours routier sans encombre qui m’a amené jusque chez Paulette sur le coup de 16h15, idéal pour assister à mon arrivée à la balance-son du groupe d’Eric Farges qui a manifestement pris les devants côté mise au point technique puisque, nos amis de Lazuli ont pris du retard à cause du trafic de ce dimanche après-midi. J’en profite donc pour déjà m’imprégner de la musique du groupe originaire du Cantal en écoutant les quelques prises qui permettent aux ingé-sons du cru, de concocter une chouette balance ce qui confirme le bien-fondé que j’ai déjà placé envers l’équipe technique de cette chère Paulette que je vais d’ailleurs saluer histoire de rendre hommage à la fondatrice des lieux !


Monnaie De Singe étant déjà en action j’en profite aussi pour saluer l’ensemble de l’équipe (Anne-Gaëlle, Christophe, Philippe, Jean-Philippe et les deux Eric) et enfin prendre le temps de discuter avec Eric Farges que j’ai rencontré à travers des échanges sur Messenger en sachant que, j’avais chroniqué le précédent opus « The Last Chance » je précise avec beaucoup de plaisir. En parlant de CD Éric m’a offert un exemplaire du petit dernier « The Story Of Rose Ola Seks » que, je me suis empressé de faire dédicacer par toute l’équipe, un présent que je vais bien sûr chroniquer aussi. Sur ce je vous propose quelques photos des préparatifs du groupe…


Ayant pris l’air quelques instants, je tombe nez à nez avec la camionnette de Lazuli qui s’est enfin frayé un chemin jusqu’à nous…ouf…pas de temps à perdre et tout le monde présent s’y met pour décharger le matos et l’amener au plus près de la scène. Telle une véritable fourmilière, musiciens et techniciens se mettent en branle pour apprêter au mieux la scène mais également placer la table de mixage qui servira pour le son de la formation des frères Leonetti. Si Vincent doit impérativement installer son kit de batterie pour le reste et je cite les mots de Dominique, « on fait une balance batterie-guitare-chant (pour Dominique justement) et pour le reste, on fera à l’arrache » une expression qui je rassure sera ici gage d’un son de qualité. J’ajoute au passage que ce choix s’impose aussi au vu de l’imposant matériel déjà mis en place par le premier groupe, un beau geste de camaraderie entre musiciens qui manifestement s’apprécient mutuellement. Donc on installera le reste (claviers, léode, cor d’harmonie…) après le concert de Monnaie de Singe histoire peut-être aussi de ne pas s’en mêler les pinceaux dans les câbles !


Mais avant d’en venir aux concerts il est l’heure du traditionnel repas dans la salle entre les musiciens, les techniciens, les membres d’ARPEGIA ainsi que votre serviteur…un moment toujours agréable d’échanges où, il se tisse des liens entre les divers protagonistes. J’oubliais de dire qu‘entretemps Regis (il se reconnaîtra) nous a rejoint pour lui-aussi bénéficier de l’ambiance avant concert. Le dessert mis en bouche il est déjà temps de s’apprêter pour accueillir le public du soir au sein duquel, on devrait retrouver toute la bande de joyeux progueux (Gil Prog et sa compagne, Alain…) mais en attendant, Regis et moi-même avons subtilement profité des préparatifs pour déjà nous positionner au premier rang.


Une place de choix qui nous permet bien évidemment de suivre au plus près le set de Monnaie de Singe offrant à la fois des compositions du nouvel opus dont la sortie officielle est le 20 novembre mais aussi, l’interprétation de plusieurs plages du précédent album dans un style à la fois prog mais aussi funky puisque, l’on ressent le groove à chaque instant porté par le remarquable travail du bassiste Eric Issertes mais également, par le déhanchement de la chanteuse Anne-Gaëlle Rumin-Montil qui ne ménage pas son corps pour nous induire le tempo de chaque chanson. Notons aussi le remarquable travail d’Eric Farges aux fûts et aux cuivres qui se complémente à merveille à son comparse de la section rythmique au demeurant, efficace et bien mise en avant côté mixage. Belle complicité aussi du côté des deux guitaristes Christophe Laporte et Jean-Philippe Moncanis jouant au chat et à la souris côté des riffs joués enfin, n’oublions pas notre claviériste Philippe Chavaroche apportant à la fois les intros aériennes mais surtout de nombreux passages très modernes à travers l’utilisation des sons de synthés. J’en termine en signalant que le chant au féminin aura apporté quelque chose de différent par rapport aux habituels frontmen masculins, apportant ce petit quelque chose de différent et qui je suppose, fait partie intégrante de la spécificité du groupe…belle découverte pour votre serviteur et chouette première partie, bientôt la chronique du dernier opus !


Set-list :
« Earth »
« Emergency »
« The Last Chance »
« Happy Birthday »
« Rose Ola Seks »
« Darknet »
« Three Days In Hell »
« From Utoya »
« See The Light »

« Open Your Eyes »

https://www.facebook.com/monnaiedesinge.theband

Sur ce nous en venons au chassé-croisé du matériel des deux groupes puisque il ne faut pas lambiner, il y a encore beaucoup de choses à enlever mais surtout à installer d’autant plus que si Monnaie de Singe joue avec des retours sur scène, Lazuli joue sans et donc avec un système satellite (la boîte miracle et ces petits boitiers portés à la ceinture…) donc il y a du taff !

Bon voilà le moment tant attendu par de nombreuses personnes présentes, la prestation de Lazuli groupe ö combien atypique et unique en son genre qui bien sûr (et je ne le répéterai jamais assez) joue du Lazuli car la formation de Dominique et Claude Leonetti, ont créé leur propre style sorte d’amalgame entre le prog…le folk et le psychédélisme voir l’aérien (via surtout la léode) de surcroit chanté en français avec des textes à la fois poétiques et philosophiques voir métaphysiques ! Un concert de Lazuli c’est comme une fête où le public et les musiciens sont en symbiose, au gré des moments mélodiques comme lors d’un déchaînement endiablé lorsque les choses s’affolent (dans le bon sens du terme), un moment hors du temps mais malgré tout en concordance avec les saisons ou l’âme humaine voir avec des évènements improbables…avec comme support un rock à la fois poétique et enjoué qui force le respect car la formation française a su construire sa propre identité grâce à ce mélange des styles mais surtout, au charisme de ces musiciens montrant un travail largement hors des sentiers battus. Près de 17 titres seront exécutés ce soir brassant une partie de la discographie du groupe allant de « Tant que l’herbe est grasse » jusqu’au dernier « Le fantastique envol de Dieter Böhm » en passant par « Saison 8 » et « Nos âmes saoules » autant dire que, les chansons emblématiques ont bel et bien été jouées avec toujours ces fabuleux passages à la léode ou au cor d’harmonie sans oublier ces changements d’instruments entre les protagonistes, une autre marque de fabrique du groupe qui montre le grand niveau technique de chacun.


Une sacrée équipe composée de Dominique Leonetti (chant, guitares électrique et acoustiques) qui comme toujours nous offre son art à tous les temps mais aussi sa gentillesse légendaire, son frère Claude Leonetti (Léode) véritable équilibriste et jongleur qui force le respect, Romain Thorel (clavier penché et cor d’harmonie) mais aussi batteur quand il le faut…personnage exubérant également, Vincent Barnavol (batterie) qui excelle littéralement dans son art avec une maîtrise exceptionnelle aux fûts comme aux cuivres avec pour preuve ce fabuleux exercice technique entre lui et Romain…qui m’a laissé sur le cul ! Enfin j’en viens au petit nouveau Arnaud Beyney présent dans l’équipe depuis près d’un an qui, offre aujourd’hui une autre facette ou une autre coloration aux lignes de guitare avec il me semble, pas mal de connexion avec le blues mais il en a d’autres de talent, comme celui de jouer de la basse ou de mettre le feu sur scène avec son humour non dissimulé qui fait rire ses petits camarades.


Un concert de Lazuli, c’est un spectacle à lui tout seul, un moment dans la vie qu’il ne faut sous aucun prétexte rater !

Sans oublier le clou final : Les 9 mains sur le grand marimba

Set-list :
« Sol »
« Les chansons sont des bouteilles à la mer »
« Mers Lacrymales »
« Diter Böhm »
« Beaume »
« Un visage lunaire »
« L’envol »
« L’homme volant »
« Dans les mains de Dieter »
« Déraille »
« Le lierre »
« Le miroir aux alouettes »
« 15h40 (Dénudé) »
« Les sutures »
« Homo sapiens »
« Les courants ascendants »
« J’attends un printemps »
« Nos âmes saoules »

« 9 hands around the Marimba »

https://www.facebook.com/Groupe.LAZULI

Un tout grand merci aux artistes, à l’équipe d’ARPEGIA et à toute l’équipe de Chez Paulette…vraiment une très belle soirée !

https://www.facebook.com/ARPEGIA-208819609185294

https://www.facebook.com/chezpaulettenancy

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