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Bunny Black Bones en toute intimité…

Aujourd’hui, Music in Belgium se rend à Flémalle, fief de Bunny Black Bones au cœur de la province de Liège. Là, nous attendent le chanteur au sourire de rock star Dario alias Jayden et le guitariste JP Devox dont l’instrument ne se trouve jamais bien loin…

MiB: D’où vient le nom Bunny Black Bones ?

JP Devox: Cela date de plusieurs années, j’ai vu une publicité pour les Blackberry et j’ai trouvé que le nom sonnait bien. Je suis donc parti de là pour arriver à Bunny Black Bones. Rien à voir avec les lapins, je voulais garder le côté « BBB » qui sonnait bien. C’était l’idée d’une soirée et le lendemain, c’était trop tard car on avait déjà créé le logo…

MiB: Vous êtes plusieurs dans le groupe, non ?

Jayden: Nous sommes quatre : Remo Spezza à la batterie, Colin Petit à la basse, JP à la guitare et aux chœurs et moi-même au chant. Un bon quatuor bien foutu, bien pop-rock…

MiB: Vous avez de la bouteille dans le milieu musical. Pourquoi, quand et comment avez-vous commencé ce groupe ?

JP: Dans les années 80, j’ai créé un groupe qui s’appelait Vox Populi. Nous avons joué bon nombre de concerts à travers l’Europe et nous avons enregistré un album. On s’est reformé en 2005 pour une année et une vingtaine de concerts. Puis en 2012, nous avons changé de nom vu que le style était complètement différent. L’an dernier, les autres membres du groupe se sont lassés et ont quitté le groupe. Moi, je ne voulais pas arrêter et c’est là que j’ai rencontré Dario qui chantait dans October, un cover band de U2. J’étais l’ingé son sur l’un de leurs concerts et comme j’ai trouvé qu’il avait une belle aura et une voix très juste, je lui ai proposé la place de chanteur. Se sont rajoutés ensuite Remo et Colin que je connaissais à peine mais avec qui j’adore bosser. Cela fait donc un an maintenant que l’aventure Bunny Black Bones est reboostée.

MiB: « Soft Machine », votre nouveau single, vient de sortir. Un nouveau tournant pour le groupe ?

JP: Le single existait déjà avant notre nouvelle constitution. Nous avions déjà envie de faire un virage vers la pop. « Soft Machine » est la composition qui montre la direction que le nouveau groupe veut prendre.

Jayden: Nous sommes dans un tournant qui nous correspond bien et qui se traduit par le mélange de nos différents horizons. Nous avons un tronc commun classic rock seventies-eighties mais chacun amène ses propres influences. J’ai sans doute celle qui est la plus pop même s’il s’agit d’un grand écart allant de Led Zeppelin et Jimi Hendrix à Lenny Kravitz et Michael Jackson. Ces artistes ont en effet su conserver l’essence du rhythm’n’blues tout en gardant l’essentiel du rock. En résumé, le mélange des quatre membres de Bunny Black Bones préserve l’ADN rock du groupe mais en restant accessible à toutes les oreilles.

MiB: Et vos objectifs ?

JP: Nous avons déjà beaucoup de matériel mais, avec les confinements à répétition, le nouvel album ne devrait pas sortir avant l’automne. D’ici-là, après « Soft Machine » et en fonction du retour, il y aura un deuxième, voire un troisième titre avant-coureur.

Jayden: Nous avons mis en place un plan marketing numérique « home made ». Après le tournage du clip, nous avons lancé une sorte de teasing longue durée pour amener les fans vers un « climax », à savoir la sortie de « Soft Machine » qui est désormais disponible sur toutes les plateformes numériques.

JP: C’est Dario qui est aux commandes de tout cela. Je suis d’ailleurs très heureux de l’avoir dans l’équipe pour prendre cet aspect en charge.

MiB: Quel est le message de vos compositions ?

JP: On aime être positif. Historiquement, il existe des chansons engagées de Bunny Black Bones mais ici, on a décidé d’être un peu plus léger.

Jayden: Ça rejoint l’idée de l’influence des quatre membres. Un truc doit passer et toucher les gens. Non seulement par les paroles mais aussi et surtout par la mélodie. D’ailleurs, quand un nouveau single sort, c’est souvent après être passé par la case « musique » que l’auditeur va décortiquer le texte… et parfois y trouver des surprises. On peut ainsi parler du négatif tout en privilégiant l’aspect positif. Actuellement, on n’a pas envie de s’engager en composant par exemple un titre s’inspirant d’un quotidien déjà suffisamment soûlant.

JP: Autant ouvrir les gens à des choses plus joyeuses. D’ailleurs, « Soft Machine » nous parle du fait qu’on peut se fermer et paraître dur de prime abord. Mais, à l’intérieur, se cache une personne tendre avec des sentiments.

L’interview intégrale (avec une version acoustique de « Soft Machine » en final) se trouve ci-dessous:

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